Le vrai business du métavers

Dans les réseaux, quand c’est gratuit, c’est nous le produit. Mais cette fois l’analyse des données des utilisateurs, qui seront vendues aux annonceurs, prendra en compte tout le comportement de l’utilisateur : navigation et choix des mondes bien sûr, mais également mouvements des yeux (détectant si une publicité a accroché ou non le regard) et des mains. Les publicités promettent donc d’être de plus en plus ciblées et efficaces.

En parallèle vont se développer des offres payantes : achat d’un billet pour une visite virtuelle ou vente d’objets virtuels sur des sites gratuits. Ainsi, la star de téléréalité Paris Hilton a ouvert son propre univers virtuel sur Roblox, la plateforme de jeu en ligne préférée des moins de 13 ans, où l’on découvre une reproduction de sa villa et surtout de nombreuses boutiques qui vendent des vêtements virtuels, payables avec des diamants, la «monnaie locale ».

Dépenser pour habiller un avatar ? Oui, il est probable que le look de nos alter ego devienne une donnée sociale importante. Ainsi, sur Fortnite, un nouveau joueur se voit affublé d’une apparence par défaut, qui le place aux yeux de la communauté comme un « bambi », c’est-à-dire un joueur débutant pas très doué. Pour s’en sortir, il lui faut investir dans des « skins », des vêtements (parfois aux formes singulières) pour se différencier (environ 10 euros par tenue). Le luxe a déjà investi ce créneau et propose des tenues et des accessoires de marque pour des avatars à la pointe de la mode numérique. (...)

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