Voitures d'occasion importées : la fin des "bonnes affaires" ?

Ces dernières années, vous avez peut-être remarqué la multiplication des plateformes de vente de voitures (souvent de sport ou de prestige) sur les réseaux sociaux. Volkswagen Golf, Audi S3, Range Rover Velar... Tous ces modèles d'occasion sont souvent affichés à des prix légèrement inférieurs par rapport aux modèles équivalents émanant du réseau officiel.

Rassurez-vous, il n'y a pas d'arnaque dans tout ça, ou en tout cas si les choses sont faites correctement. Ces entreprises profitent simplement d'un levier plutôt intéressant aussi bien pour eux que pour les clients.

Un système déjà bien rodé

En effet, ces sociétés sont spécialisées dans l'importation de véhicules d'occasion venus de pays étrangers (très souvent d'Allemagne), où la plupart des voitures sont moins chères qu'en France, notamment en raison de taxes à l'immatriculation moins élevées.

Pourtant, lorsque ces voitures sont importées en France, et donc immatriculées sur notre sol, elles sont soumises aux deux malus (poids et CO2), le barème pris en compte étant celui qui était en vigueur l’année de leur mise en circulation initiale. La seule différence, c'est qu'elles bénéficient toutes d’un abattement de 10 % par année entamée.

Les voitures d'occasion importées seront-elles toujours plus "avantageuses" ?

Mais pour grappiller encore des taxes, le gouvernement veut se donner les moyens d’actionner tous les leviers, et celui des véhicules venus de l’étranger semble l'intéresser. En effet, le projet de loi de finances 2024 prévoit d’abaisser ce pourcentage à 5 %. Ainsi, une voiture de 2018 importée en 2024...Lire la suite sur Autoplus