Voeux 2024: Emmanuel Macron "assume" des réformes "impopulaires", "comme celle des retraites"

Voeux 2024: Emmanuel Macron "assume" des réformes "impopulaires", "comme celle des retraites"

Avant de dresser une cartographie de l'année à venir dans ses voeux aux Français, Emmanuel Macron est revenu ce dimanche 31 décembre sur les temps forts de 2023. Parmi eux, quelques réformes emblématiques dont certaines qui se sont heurtées à une forte opposition, à commencer par la réforme des retraites. Mais le président de la République n'a aucun regret, bien au contraire.

"Certaines (réformes), comme la réforme des retraites, étaient, je le sais, impopulaires", a reconnu Emmanuel Macron en évoquant ce texte à l'origine de manifestations qui ont rassemblé à plusieurs reprises plus d'un million de Français dans la rue.

"Je les assume car je m’y étais engagé et elles étaient nécessaires au pays."

Pour le chef de l'État, cette réforme des retraites est une preuve par l'exemple qu'en 2023 "la France est sans doute l’un des pays occidentaux qui, en dépit du contexte, a pris le plus de décisions, conduit le plus de transformations".

Des mois "bien loin de l’impuissance qu’on nous prédisait"

"Nous avons agi, agi au service de l’objectif de réindustrialisation et de plein-emploi, dont les premiers résultats sont là", a assuré Emmanuel Macron. "Tous ces mois passés ont donc été bien loin de l’impuissance qu’on nous prédisait, et c’est heureux."

Le président de la République a ainsi tenu particulièrement à "remercier la Première ministre et son gouvernement", alors que bruisse l'hypothèse d'un remaniement voire d'un remplacement d'Élisabeth Borne à Matignon depuis l'adoption du projet de loi immigration.

Plus largement, Emmanuel Macron s'est satisfait des emplois créés au cours de cette année "tout en réduisant encore plus rapidement nos émissions de gaz à effet de serre, conformément à nos engagements".

"Ceci prouve que vous êtes au rendez-vous de la mobilisation, a estimé le locataire de l'Élysée. "Grâce à ce réarmement économique, nous continuons d’être en mesure de financer notre modèle social, de nous protéger contre les crises ou l’inflation mais aussi d’investir pour réarmer nos services publics".

Article original publié sur BFMTV.com