La visite du rappeur Tovaritch au Centre LGBT de Paris : « inadmissible » pour Isabelle Rome

Accusé d’homophobie, le rappeur Tovaritch s’est rendu au centre LGBT de Paris. Une visite dénoncée comme une « provocation » par plusieurs élus.

LGBT - « Insupportable », « tout mon soutien », « solidarité ». Plusieurs élus parisiens et ministres ont pris la parole ce samedi et dimanche 11 septembre pour faire part de leur soutien au Centre LGBT de Paris, situé au cœur de la capitale.

La ministre en charge de l’Égalité Homme-Femme, Isabelle Rome, le ministre des Transport, Clément Beaune, ou encore Yohann Roséwtich, adjoint au Maire de Paris Centre en charge de la Vie associative, de la Lutte contre les discriminations, réagissaient à la visite controversée du rappeur Tovaritch au Centre LGBT. Un espace dédié à l’accueil et à l’écoute des personnes LGBT.

Après la diffusion d’un clip aux paroles homophobes la semaine dernière et pour lequel l’association Stop Homophobie a dit vouloir porter plainte, ce dernier a posté samedi sur ses réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il se met en scène.

On peut le voir en train d’acheter un gâteau « gay » dans une boulangerie, puis se rendre à l’adresse du centre. « Comme vous faites du super travail, je me sentais redevable, je vous ai offert une petite tarte », lance le rappeur, hilare, à l’adresse d’un des membres du centre.

Une visite perçue comme une provocation, alors que Tovaritch fustigeait peu avant, toujours sur ses réseaux sociaux, les « LGPD ». Et de quoi faire monter au créneau plusieurs élus et associations, comme vous pouvez le voir dans les tweets ci-dessous.

Le rappeur lui se défend à nouveau. « C’est vous qui avez un problème avec moi, moi j’ai rien contre vous. De base, je jugeais l’acte en lui-même et non les personnes, vous le savez très bien. Hier quand j’ai amené le gâteau, ils m’ont dit ’merci c’est sympa’ donc ne transformez pas mes propos », dit-il dans une story publiée sur Instagram samedi.

Ce dimanche, il relayait également une vidéo de Vladimir Poutine, interviewé lors des JO de Sotchi, défendant la loi interdisant la « propagande gay » auprès des enfants.

VIDÉO - Déclic - Journée de la bisexualité - Anaïs : "Il y a une double violence pour les personnes bi. D’une part elles subissent l’homophobie, d’autre part la biphobie"

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