"Je vis mes 60 ans comme une nouvelle adolescence" : le changement de vie radical d’Isabel Otero au Costa Rica (EXCLU)

L’impact du confinement

Comme beaucoup de gens, j’ai eu une phase d’introspection pendant le confinement et cette période qui nous était vendue presque comme une urgence de mort. J’arrivais à 60 ans et je me suis demandée ce que j’avais envie de vivre avant de partir. J’ai longtemps vécu dans le sud de la France. Malheureusement, il y a depuis des années des problèmes d’eau. J’ai longtemps dû arroser dans les endroits où j’ai vécu. La nature dépendant donc de moi et ça me met dans un stress… Je sais que l’eau va manquer, pas seulement pour les arbres et les cultures qui nous nourrissent mais aussi pour nous. Ce stress a fait naître l’envie d’abondance d’eau, de trouver un lieu où j’aurais la possibilité de voir grandir ce que je sème. Je suis une planteuse. Pour mes 50 ans, j’ai demandé à ce qu’on m’offre des fleurs et des arbres que j’ai planté dans mon jardin. Je ne me considère d'ailleurs jamais comme propriétaire mais gardienne d’un lieu dans lequel je plante et j’offre de mon temps, de mon énergie et de mon argent.

Le Costa Rica, une évidence

J’avais envie d’un lieu dans lequel le stress de l’eau n’était pas présent. J’ai tout de suite pensé au Costa Rica que je connaissais déjà. Je savais qu’il y avait des lieux où il pleuvait et où les arbres pouvaient prendre 3 ou 4 mètres en 6 mois voire un an. J’ai cherché et j’ai immédiatement trouvé un lieu qui m’a appelée, au milieu des volcans. Je ne suis pas là en vacances mais pour vivre une ...

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