Viry-Châtillon: de droite à gauche, la classe politique émue après la mort du collégien passé à tabac

Après la mort du collégien ce vendredi 5 avril, Marine Le Pen a évoqué un "ensauvagement qui ronge la société" tandis que Yaël Braun-Pivet a estimé qu'"unité" et "fermeté " devaient primer "contre cette violence".

Les responsables politiques de tous bords ont dénoncé ce vendredi 5 avril la mort d'un adolescent de 15 ans, passé à tabac à Viry-Châtillon (Essonne). Marine Le Pen (RN) et Eric Ciotti (LR) ont notamment dénoncé un "ensauvagement" et une "explosion de la violence" quand le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a appelé à ne pas laisser "la peur s'installer".

Selon le parquet, l'adolescent a été passé à tabac entre "16 heures et 16h30", soit à la sortie du collège, par "plusieurs individus". Après avoir été transporté jeudi à l'hôpital Necker, à Paris, il a été opéré dans la nuit et est "décédé (vendredi) en début d'après-midi". Une enquête a été ouverte des "chefs d'assassinat et de violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire".

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"La folie meurtrière n'a donc plus de limites (...) Quand le gouvernement prendra-t-il enfin la mesure de cet ensauvagement qui ronge la société?", a déclaré sur le même réseau social Marine Le Pen, présidente des députés RN, adressant également ses "condoléances à la famille".

"Les coupables doivent être traduits devant la justice et condamnés. Ne laissons pas la peur s'installer. Nous avons tant besoin de fraternité et de solidarité", a appelé de son côté le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, évoquant sa "profonde émotion".

Le gouvernement dénonce un "crime barbare"

"Ce jeune homme avait 15 ans. Son avenir vient de lui être volé de façon odieuse", a estimé sur X Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale et députée Renaissance des Yvelines. "Je pense à sa famille, à ses proches, à la communauté éducative du collège des Sablons. Contre cette violence, unité et fermeté doivent primer."

"Face à ce crime barbare et à la violence, notre société ne pliera pas", a également réagi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, affirmant que "les auteurs seront retrouvés et sanctionnés". Promesse répétée par sa collègue au gouvernement Marie Guévenoux (Outre-mer), également députée de l'Essonne : "Face à la violence et la barbarie, nous sommes intraitables: les auteurs seront retrouvés et punis pour ce crime".

"Tristesse et colère... il avait la vie devant lui et elle lui a été arrachée! À ses parents, ses amis, ses camarades de classe, ses enseignants: condoléances et fraternité", a également déclaré sur X Antoine Léaument, député LFI du même département.

"Immense tristesse et effroi. Pensées solidaires pour sa famille et ses proches. Et pour la communauté éducative du collège des Sablons", a pour sa part écrit Jérôme Guedj (PS), également député de l'Essonne.

Article original publié sur BFMTV.com