À Paris, une bijouterie de luxe braquée près des Champs-Élysées pour la troisième fois depuis 2007

La façade de la bijouterie Harry Winston, à deux pas des Champs-Élysées à Paris.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP La façade de la bijouterie Harry Winston, à deux pas des Champs-Élysées à Paris.

FAITS DIVERS - Il s’agit d’une des plus luxueuses vitrines du quartier des Champs-Élysées. La bijouterie Harry Winston située avenue Montaigne à Paris a été braquée par plusieurs individus ce samedi 18 mai. C’est la troisième fois que l’établissement est visé par un braquage.

Les faits ont eu lieu vers 11 h 45. Les braqueurs « ont utilisé des motos pour commettre leur méfait et prendre la fuite », a détaillé la source policière, confirmant une information d’Actu17. « Selon les premiers éléments, ils étaient trois et ont pris la fuite avec une moto et un scooter », a précisé la source proche de l’enquête.

« Un coup de feu a été tiré de l’extérieur de l’établissement » mais « aucun blessé n’est à déplorer », a-t-on ajouté. Il s’agirait d’un tir « de dissuasion », selon la source proche de l’enquête. Le butin des voleurs est inconnu à ce stade, a-t-on appris de sources policière et proche de l’enquête.

Un butin à plusieurs millions d’euros

Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne, a indiqué à l’AFP le parquet de Paris. Un magistrat du parquet s’est rendu sur place, a-t-on indiqué de même source.

Le préjudice ne sera pas connu précisément « avant plusieurs jours » selon la source proche de l’enquête, mais pourrait se chiffrer à plusieurs millions d’euros si l’on considère les précédents braquages qui ont touché cet établissement de luxe.

La bijouterie Harry Winston de l’avenue Montaigne avait en effet été la cible d’un double braquage en 2007 et 2008, lors desquels 900 bijoux avaient été dérobés, pour un préjudice établi par l’assureur du bijoutier à 78,9 millions d’euros, l’un des plus importants au monde dans ce type d’affaire.

La cour d’assises de Paris avait condamné en 2015 huit hommes à des peines allant de 9 mois de prison à 15 ans de réclusion criminelle.

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