Monaco: Ben Yedder a été confronté à la femme qui l’accuse de viol
Une longue confrontation de cinq heures. Accusé de viol, tentative de viol et agression sexuelle, Wissam Ben Yedder a répondu à une convocation de la justice pour un face à face avec la plaignante, jeudi 16 mai. Selon L’Équipe et Var-Matin, son frère, Sabri, accusé de viol par une seconde plaignante, a également été confronté à cette dernière.
Comme décrit par Var-Matin, l’audition, qui a eu lieu dans le cabinet du juge d’instruction, a été "longue, tendue et éprouvante". Le capitaine de l’AS Monaco et son frère nient toujours fermement les faits.
Chacun campe sur ses positions concernant un rapport consenti ou non. "On est loin d’un dossier parole contre parole, il y a des éléments objectifs qui méritent des explications de la part de Ben Yedder", confie Me Guillaume Carré, avocat de l'une des plaignantes, à BFM Côte d'Azur.
Des éléments objectifs existent, comme des traces ADN, des messages téléphoniques et des images de vidéosurveillance. Ces éléments ont été mis en avant par les avocats des parties civiles et par ceux des suspects.
Mis en examen depuis l'été dernier
L'attaquant monégasque était absent de l'entraînement de ce jeudi mais bien présent à la Turbie ce vendredi, à deux jours de la réception de Nantes à l'occasion de la dernière journée de Ligue 1 (dimanche à 21h). Le club du Rocher est d'ores et déjà assuré de terminer à la deuxième place du championnat.
Cette confrontation est censée être l’un des derniers actes de l’enquête avant la clôture de l’instruction. Le parquet devra ensuite prendre ses réquisitions avant la décision, par le juge d’instruction, de la suite à donner à cette affaire. Deux issues sont possibles: soit un renvoi devant la cour criminelle ou le tribunal correctionnel, soit un non-lieu.
International français à 19 reprises (3 buts), Wissam Ben Yedder est mis en examen depuis l’été dernier. Il a été entendu en garde à vue en août 2023 puis par le magistrat instructeur début novembre. Après ses 48 heures de garde à vue, entre le 8 et le 10 août, il avait été libéré sous contrôle judiciaire moyennant le paiement d’une caution de 900.000 euros