Virus H5N1: l'OMS garde la grippe aviaire à l'œil, notamment aux États-Unis

L'OMS a la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire à l'œil. À deux jours d'intervalle, l'Organisation mondiale de la santé a fait part de son inquiétude. Elle appelle à appliquer certaines mesures de sécurité alimentaire, notamment aux États-Unis. Plusieurs signes incitent l'institution à la prudence.

Aux États-Unis, du lait a été contaminé. Une forte concentration du virus y a été détecté. Pour l'instant, on ne sait pas combien de temps il peut survivre dans cet environnement. En attendant, l'OMS recommande de consommer du lait pasteurisé. Cela dit, les autorités du Texas se veulent rassurantes. Le lait de vaches malades est obligatoirement détruit.

L'autre sujet de préoccupation pour l'Organisation mondiale de la santé, c'est précisément la propagation croissante de la souche H5N1 à de nouvelles espèces. Et cette année, c'est la première fois aux États-Unis que des vaches laitières ont été contaminées. À peine plus d'une trentaine de troupeaux sont concernés, mais ils sont répartis sur huit États. Et pour la première fois dans le pays, le virus est passé de la vache à l'homme. Un ouvrier agricole a développé de légers symptômes.

Les vaches ne sont pas les seules concernées ; des chèvres ont également été contaminées outre-Atlantique. La crainte de l'OMS, c'est de voir le virus du H5N1 s'adapter et devenir capable de se transmettre d'humain à humain. Pour l'instant, en plus de 20 ans, moins de 900 hommes ont été contaminés dans le monde.


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