« Violeur de Tinder » : 19 ans de réclusion criminelle requis contre l’accusé

Une peine de 19 ans de réclusion criminelle a été requise ce jeudi 28 mars devant la cour criminelle de Paris à l’encontre de Salim Berrada, surnommé « le violeur de Tinder ».  - Credit:PA Photos/ABACA
Une peine de 19 ans de réclusion criminelle a été requise ce jeudi 28 mars devant la cour criminelle de Paris à l’encontre de Salim Berrada, surnommé « le violeur de Tinder ». - Credit:PA Photos/ABACA

Le maximum encouru était de vingt ans. Une peine de 19 ans de réclusion criminelle a été requise ce jeudi 28 mars devant la cour criminelle de Paris à l'encontre de Salim Berrada. Surnommé « le violeur de Tinder » par la presse, il est accusé d'avoir violé ou agressé sexuellement 17 femmes, entre 2014 et 2016.

Une peine très « sévère », le maximum encouru étant de vingt ans, pour celui qui a « détruit 17 vies ». Elle se justifie selon l'avocat général Philippe Courroye par le nombre de victimes attirées chez ce photographe d'aujourd'hui 38 ans via des sites de rencontres, et la « dangerosité » de cet « insatiable chasseur égocentrique » qui a contesté tous les faits.

« Un mode opération très rodé, sournois »

Debout à son pupitre, l'avocat général s'est adressé à l'accusé, qui se tenait accoudé au bord du box vitré. Depuis la semaine dernière, il a « vu, entendu » les plaignantes venues avec leurs « plaies encore béantes » à la barre, lui a-t-il dit.

Mais Salim Berrada est resté « inflexible », « bunkérisé dans le béton de ses dénégations » : « Aucune de ces jeunes filles n'a été violée. » Les relations étaient consenties, ou n'ont pas existé. « Circulez, y a rien à voir. Il est seul contre toutes », lâche le magistrat.

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