La Vie rêvée des autres (France 2) - Charlie Bruneau : "C’est la première fois que je joue une vraie méchante"

Ce téléfilm est inspiré du fait divers que l’on appelle l’affaire Flactif…

Charlie Bruneau : Le père de la famille Flactif était promoteur immobilier au Grand-Bornand, en Haute-Savoie. Un matin d’avril 2003, le fils aîné de madame Flactif est rentré et a découvert le chalet fermé. Sa mère, son beau-père et leurs trois enfants avaient disparu. Il s’est avéré que leurs voisins − et locataires − les ont assassinés tous les cinq.

Faites-vous partie de ceux que ce genre de fait divers fascine ?

Pas du tout, ça peut très vite m’angoisser ! Je ne suis pas friande de ces émissions avec des images d’archives… Ça a trop d’impact sur moi. En revanche, j’aime beaucoup regarder des films inspirés de faits réels, mais il faut que ce soit fictionné. Comme on a pu le faire ici.

À lire également

Possessions (France 3) : L'histoire vraie du meurtre de la famille Flactif

Aviez-vous connaissance de ces événements, avant de vous engager sur le projet ?

À l’époque des faits, et jusqu’à très récemment, ma tante était monitrice de ski au Grand-Bornand. Donc je connaissais très bien cette histoire. Mais ce que j’ai découvert, grâce à Delphine Labouret et Didier Le Pêcheur, qui ont coécrit le scénario, ce sont les détails des relations entre le couple de victimes et les coupables.

De quelle manière avez-vous abordé ce rôle ?

D’abord, j’étais contente de me voir proposer ce type de rôle, car ça arrive rarement. C’est la première fois que je joue une vraie « méchante », issue d’un milieu social défavorisé. Parce qu’il s’agit d’une adaptation, Didier ne voulait pas que l’on regarde les interviews des protagonistes de cette affaire. Elle est utilisée comme une toile de fond pour parler des réseaux sociaux, de la jalousie, de l’envie et de la haine.

Est-il difficile de se mettre dans la peau d’une femme comme Karine Petit ?

Quand j’ai lu le scénario, je me suis dit : « Mon Dieu, comment je vais faire ? », car j’ai besoin d’aimer les personnages que je défends. À force de travail et de réflexion, je dirais, non pas que je peux justifier ses actes, mais que je l’ai comprise. Je lui ai trouvé une forme d’humanité, qui est, évidemment, inadaptée socialement, mais qu...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi