La vidéo de l’agression de Paul Pelosi rendue publique

ÉTATS-UNIS - La scène est glaçante et surréaliste. La vidéo de l’agression au marteau du mari de l’ex-présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, a été rendue publique vendredi 27 janvier sur décision d’un juge, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Ce drame avait secoué la classe politique américaine et donné lieu à de nombreuses théories du complot.

Sur ces images du 28 octobre 2022, enregistrées par la caméra piéton des policiers intervenus au domicile des Pelosi à San Francisco, Paul Pelosi et son agresseur se trouvent dans le vestibule de la maison des Pelosi et tiennent tous deux le marteau, que les agents leur demandent de lâcher. L’attaquant, David DePape, refuse et tire le marteau à lui, avant de l’abattre avec violence sur le crâne de Paul Pelosi, l’impact n’étant toutefois pas visible sur les images.

Les policiers se précipitent pour venir en aide au mari de celle qui était alors le troisième personnage de l’État américain, tentant d’éloigner l’agresseur de sa victime, au sol, qui semble inconsciente.

Après l’attaque, Paul Pelosi, 82 ans, avait dû être opéré d’« une fracture du crâne et de graves blessures au bras droit et aux mains », avait indiqué un porte-parole, et n’avait pu quitter l’hôpital qu’une semaine plus tard.

La publication de cette vidéo intervient après une décision en ce sens du juge Stephen Murphy, en dépit de l’opposition des parties, défense comme accusation.

Des séquelles encore présentes

Nancy Pelosi a indiqué vendredi 27 janvier n’avoir pas prévu de regarder ces images. « Ce serait extrêmement difficile de voir une attaque contre la vie de mon mari », a-t-elle expliqué à la chaîne CBS. « Je me préoccupe avant tout du bien-être de mon mari », a-t-elle souligné, ajoutant que ce dernier avait « fait quelques progrès » mais qu’il lui faudrait encore « au moins trois mois pour être de retour à la normale ».

David DePape, un Canadien de 42 ans, ancien militant nudiste et adepte de théories complotistes sur les réseaux sociaux, a expliqué s’être introduit chez les Pelosi pour s’en prendre à la présidente de la Chambre, à quelques jours des élections de mi-mandat.

Poursuivi entre autres pour tentative de meurtre, celui qui a assuré lors de son interrogatoire avoir voulu s’en prendre à d’autres personnalités américaines, a nié toutes les accusations portées contre lui. En cas de procès, il encourt une peine pouvant aller jusqu’à la perpétuité.

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