Victor Wembanyama accueilli comme une star par les fans des Spurs à San Antonio après la draft NBA

Le premier basketteur français numéro 1 de la draft NBA est arrivé au Texas. À l’aéroport, une foule attendait le phénomène pour lui souhaiter la bienvenue.

BASKET - Un accueil à la hauteur de ses deux mètres vingt et un, malgré la très forte chaleur. Victor Wembanyama, choisi en première position de la draft NBA la veille par les Spurs, est arrivé à l’aéroport de San Antonio, au Texas, vendredi 23 juin dans l’après-midi. Et il a été accueilli par quelque 300 fans survoltés, sous 38 degrés, comme le montre la vidéo en tête d’article.

Le jet privé dans lequel il a voyagé en provenance de New York, où s’est déroulée la cérémonie jeudi 22 au soir, s’est posé sur le tarmac de l’aéroport à 15 h 55 locales (22 h 55 heure de Paris). Les médias étaient autorisés à filmer sa descente d’avion dans les locaux de l’aéroport au frais.

Les supporteurs des Spurs, dont certains étaient présents sur place dès le milieu de matinée, installés sous des parasols et munis de glacières, étaient eux amassés derrière une large clôture grillagée sur un bord de route en plein soleil.

Confondu avec son frère

En voyant arriver l’appareil, ils ont hurlé, comme la veille lors de la soirée de la draft retransmise dans l’AT&T Center remplie aux deux-tiers de ses 19 000 places, des « Wemby ! Wemby ! » en agitant drapeaux français et nouveaux maillots de l’équipe texane floqués de son nom et de son numéro 1.

Des pancartes toutes plus inventives ou drôles les unes que les autres ont fleuri. « Les extraterrestres existent, et aux États-Unis on les accueille ! », avait écrit un fan, en référence à la façon dont est perçu Wembanyama par LeBron James qui a utilisé ce mot. « Wemby est un p… de Spur ! », pouvait-on lire ici, « Ma fille est célibataire, épouse-la ! », suggérait une femme d’une soixantaine d’années.

Soudain, les décibels ont grimpé très haut quand le prodige français de 19 ans est apparu, à sa descente d’avion, vêtu de surcroît d’un maillot blanc de l’équipe texane. Sauf que ce n’était pas lui, mais son frère Oscar, d’abord totalement interdit face au délire se produisant sous ses yeux avant de se prêter au jeu.

Séance d’autographes sur le tarmac

L’ardeur n’a évidemment pas baissé quand sa silhouette géante (2,24 m) a enfin fait son apparition. Pas d’erreur possible cette fois et le coyote qui sert de mascotte des Spurs de réceptionner « Wemby ! » d’une accolade.

La suite fut digne d’une tournée des Beatles, le pivot de 19 ans allant s’offrir un bain de foule par grillage interposé avec les fans, pour se faire prendre en photo, tout sourire et signer des autographes. « J’ai sa signature ! », n’en revenait pas un fan, tout ému en montrant sa casquette griffonnée. « Ce gars va changer la NBA ! »

Sur quoi, Wembanyama, t-shirt blanc sur jogging, claquettes-chaussettes, dans un style éloigné de son élégante tenue Louis-Vuitton de la veille, a pris le temps de serrer la main de motards de la police, attendant de l’escorter. Dans un grand van noir, il a fini par quitter les lieux et les fans ont continué de chanter à sa gloire. Insatiables et heureux, dans un ballet de klaxons : Wemby est arrivé à la maison.

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