Ce que vaut la nouvelle version de « Starmania »

« Starmania », dans sa version 2022.  - Credit:
« Starmania », dans sa version 2022. - Credit:

La Seine Musicale bruisse, ce mardi soir, des cris et chuchotements des soirées où il faut être. Clara Luciani cligne ses yeux de biche sous son béret, Nathalie Baye papote avec Dominique Besnehard, Thomas Bangalter (moitié des feu-Daft Punk) retrouve les membres de Justice, une flopée d'anciens ministres UMP en costumes sombres marchent à grands pas, la première dame Brigitte Marcon elle-même est là… Mais c'est le Québécois Luc Plamondon qui leur vole à tous la vedette. Acclamé par la foule, l'auteur de Starmania, l'opéra rock culte imaginé et composé par Michel Berger, lunettes noires sur le nez, semble ravi de voir son œuvre renaître, encore, 43 ans après sa première représentation.

C'est Raphaël Hamburger, fils de Michel Berger et France Gall, qui a pris l'initiative de ce spectacle, héritage de son père décédé brutalement d'une crise cardiaque en 1992. Il a rallié avec lui Thomas Jolly (qui a été nommé directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques de 2024) pour la mise en scène, le chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui, Nicolas Ghesquière (directeur artistique des collections femme de Louis Vuitton) pour les costumes, et côté musique, Victor Le Masne (collaborateur de Air, Phoenix, Philippe Katerine, Juliette Armanet, Metronomy…). Chacun s'est approprié l'histoire de Starmania pour l'influer légèrement, l'actualiser, en se basant sur la version originale de 1978.

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