Vaut-il mieux étudier au Canada ou aux États-Unis ?

Quelque 948 519 étudiants étrangers “se sont inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur américains au cours de l’année universitaire 2021-2022”, dont 7 751 Français, selon la plateforme spécialisée Erudera. Parallèlement, “le nombre total d’étudiants internationaux titulaires d’un permis d’études valide au Canada a atteint 807 750 à la fin décembre de l’année dernière”, indique un autre article du site. Parmi eux, 27 135 venaient de l’Hexagone.

“Alors que les deux pays sont comparables en ce qui concerne la qualité de l’éducation et les opportunités d’emploi après l’obtention du diplôme, il existe des différences clés concernant les frais de scolarité, l’aide financière et les possibilités d’immigration, qui ont fait du Canada une destination prisée des étudiants internationaux”, écrit le site canadien CIC News.

• Qualité de l’éducation. Le site juge que le Canada et les États-Unis s’équivalent à cet égard, en se basant sur le classement des meilleures villes universitaires 2023 de Quacquarelli Symonds, spécialiste britannique de l’enseignement supérieur. Montréal, Toronto et Vancouver se retrouvent dans le top 20, de même que Boston et New York.

• Frais de scolarité. La palme revient au Canada, où le coût médian de ces frais annuels oscille entre 14 000 et 28 000 euros par an, alors qu’ils atteignent entre 19 000 et plus de 56 000 euros aux États-Unis.

• Aides financières. Certains États américains proposent des financements et certains établissements offrent des bourses d’études aux étudiants étrangers. Ceux-ci sont également éligibles à des prêts “à condition d’avoir un cosignataire solvable qui soit citoyen américain ou résident permanent”. Mais les étudiants étrangers n’ont droit à aucun soutien au niveau fédéral. Au Canada, le gouvernement fédéral, les provinces et les universités leur offrent des bourses d’étude “qui sont beaucoup plus faciles à obtenir que leurs équivalents aux États-Unis”. Ces étudiants peuvent également obtenir un prêt auprès d’une banque canadienne à des taux d’intérêt spécifiques.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :