Le Vatican met à jour ses règles sur les “apparitions” de la Vierge Marie

Même le surnaturel a ses lois. Et pour les apparitions de la Vierge Marie, l’Église catholique vient de mettre les points sur les i. Ce 17 mai, le Vatican a adopté un nouveau document qui a pour objectif d’établir une “procédure claire pour l’Église”, rappelle The New York Times, qui revient en détail sur les nouvelles instructions données aux évêques chargés d’enquêter sur ces phénomènes.

La dernière fois que ces règles ont été mises à plat, c’était en 1978, à l’époque où les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle n’existaient pas. Depuis, les choses ont changé, rappelle l’agence américaine Associated Press (AP) : l’annonce “intervient dans un contexte de multiplications de [supposés] miracles et de prophéties de fin du monde qui se propagent en ligne à un rythme préoccupant”.

Le Vatican, rappelle l’agence de presse américaine, est conscient qu’aujourd’hui “les rumeurs sur les apparitions ou les vierges qui pleurent circulent plus rapidement et peuvent être dangereuses si les mystificateurs essaient d’extorquer de l’argent aux croyants ou de les manipuler”.

En cas d’imposture grave, donc, “les nouvelles règles prévoient que les auteurs des faits seront sanctionnés, y compris par des peines canoniques”.

Croustillantes impostures

Pour la BBC, un brin taquine, l’annonce du Vatican est aussi l’occasion de revenir sur les plus célèbres récits d’apparitions : celles authentifiées, comme à Lourdes ou encore à Fatima, au Portugal, “où la Vierge Marie serait apparue à des enfants et leur aurait promis un miracle. Les foules disent avoir vu ensuite le soleil ‘danser’ dans le ciel.”

Sans oublier de mentionner de croustillantes impostures. Comme en 2016, lorsqu’une Italienne affirmait être le témoin régulier de visions après avoir rapporté une statue de la Vierge Marie d’un voyage en Bosnie. Statuette qui, disait-elle, multipliait… les pizzas et les gnocchis !

“De nombreux pèlerins venaient prier devant la statue et recevaient [prétendument] des messages dénonçant le mariage homosexuel et l’avortement. L’évêque local a mis huit ans à prouver la supercherie.”

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