Vaches américaines contaminées par la grippe aviaire : faut-il s'inquiéter ?

Un premier cas de transmission du H5N1 du bovin à l'homme a été détecté, le 2 avril dernier, aux États-Unis.   - Credit:Eric Gay/AP/SIPA / SIPA / Eric Gay/AP/SIPA
Un premier cas de transmission du H5N1 du bovin à l'homme a été détecté, le 2 avril dernier, aux États-Unis. - Credit:Eric Gay/AP/SIPA / SIPA / Eric Gay/AP/SIPA

Faut-il y voir les signes avant-coureurs d'une épidémie chez l'homme ? Ces dernières semaines, plusieurs nouvelles inquiétantes se sont succédé au sujet de la grippe aviaire.

La dernière en date a eu lieu le mardi 23 avril. L'Agence américaine du médicament (FDA) a annoncé que des morceaux de séquence génétique d'un virus H5N1, l'un des sous-types viraux responsables de la maladie, ont été trouvés dans du lait pasteurisé aux États-Unis, dans l'État du Texas. Ce lait provient de vaches elles-mêmes contaminées. Si la pasteurisation a détruit le virus, et donc annihilé le risque de contaminer des consommateurs, il s'agit d'une première.

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Autre première, le 2 avril, un cas de transmission du virus du bovin à l'homme, toujours aux États-Unis. Le patient, depuis en voie de se rétablir, présentait les symptômes d'une conjonctivite. Pour les autorités sanitaires, cette infection n'avait pas immédiatement changé leur évaluation du risque posé par le virus. En effet, le 9 avril, l'OMS déclarait que le risque de contamination était « faible pour la population générale » et « faible à modéré pour les personnes professionnellement exposées » compte tenu du fait que « le virus n'a pas acquis de mutations qui facilitent la transmission entre humains ».

Puis changement de ton radical le 18 avril. Lors d'une conférence des Nations unies sur les maladies transmissibles, le scientifique en chef de l'Organisation mondiale de [...] Lire la suite