Un prisonnier américain mort aurait été “mangé vivant par des punaises de lit”, selon sa famille

Suite au décès d’un prisonnier américain d’Atlanta, en Géorgie, le 19 septembre 2022, sa famille a porté plainte contre la prison de Fulton. Elle accuse les services pénitentiaires d’avoir laissé mourir l’homme de 35 ans, rongé par les insectes et les punaises de lit.

Trois mois après son incarcération, un homme, Lashawn Thompson, a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison de Fulton, aux États-Unis. Son corps criblé par les morsures d’insectes et les piqûres de punaise de lit ont poussé sa famille à porter plainte. Selon l’avocat de sa famille, interviewé lors d'une conférence de presse, le détenu a été retrouvé dans “une cellule de prison insalubre après avoir été mangé vivant par des insectes et des punaises de lit”.

Pour les autorités du comté de Fulton, conformément au rapport officier d’enquête, les causes de la mort restent “indéterminées”. Selon le médecin légiste, qui a constaté l’insalubrité de la cellule, la mort du prisonnier n’aurait pas été causée par les insectes. Pourtant, selon plusieurs spécialistes universitaires, une infestation massive de punaises de lit peut provoquer une anémie sévère, une réaction allergique ou un choc anaphylactique, pouvant conduire à la mort.

“Ils n’ont rien fait”

Selon l’avocat de la famille, l’état de santé déclinant avait été signalé et remarqué par les agents pénitentiaires et le personnel soignant. Selon la famille, rien n’a été fait pour secourir le malheureux.

En attendant les résultats d’une enquête plus approfondie, le bureau du shérif local a reconnu l’insalubrité de la prison d'Atlanta et demande la construction rapide d’un nouvel établissement. En parallèle, 500 000 dollars ont été débloqués “pour lutter contre les l’infestation de punaises de lit, de poux et d’autres vermines”.