Un bunker abandonné, utilisé pour d’horribles expériences humaines pendant la Seconde Guerre mondiale, découvert

Jusqu'à aujourd'hui, l'emplacement exact du bunker était inconnu.
Jusqu'à aujourd'hui, l'emplacement exact du bunker était inconnu.

Un bunker souterrain où des scientifiques japonais ont effectué des expériences ignobles sur des sujets humains pendant la Seconde Guerre mondiale a été découvert.

L’antre de la terreur. Un bunker souterrain où des scientifiques japonais ont effectué des expériences ignobles sur des sujets humains pendant la Seconde Guerre mondiale a été découvert. Comme le relate le The Independent, l’installation, située près d’Anda dans la province du Heilongjiang en Chine, était le site d’essai de la tristement célèbre unité 731 de l’armée impériale japonaise.

Également connu sous le nom de "Département de la prévention des épidémies et de la purification de l'eau", le groupe était réputé pour ses horribles expériences sur les prisonniers, connues sous le nom de "Logs", principalement de Chine et de Corée.

Des organes en parfaite santé retirés

À cette période, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants avaient été contraints de prendre part à ces expériences. Les sujets avaient par exemple été infectés par des maladies mortelles telles que l'anthrax alors qu'ils étaient attachés à des poteaux en bois. Certaines personnes avaient eu des membres amputés ou des organes en parfaite santé retirés tandis que d’autres étaient considérés comme des cibles de tirs. L’unité les utilisait, à partir de différentes distances, pour étudier les effets des armes telles que les lance-flammes.

Concrètement, jusqu'à aujourd'hui, l'emplacement exact du bunker était inconnu. Cette découverte pourrait ainsi conduire à la révélation de nouvelles preuves sur les crimes de guerre commis dans la région. Des documents déclassifiés ont notamment révélé que les données du site avaient été partagées avec les autorités américaines en échange de l'oubli des crimes de guerre potentiels.

Pour rappel, le Japon a reconnu l'existence de l'unité pour la première fois à la fin des années 1990 mais a refusé de discuter de ses activités. Dans les derniers instants de la Seconde Guerre mondiale, l'unité a tué tous les patients dans le but de cacher ses atrocités.

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