Ukraine, voile, Iran et Kilimandjaro : les informations de la nuit

La Russie continue de bombarder les infrastructures énergétiques de l’Ukraine. La campagne lancée par Moscou le 10 octobre a paralysé 30 % des infrastructures du pays, affectant près d’un million et demi d’habitants, indique le Kyiv Independent. Samedi, ce sont trois régions de l’ouest Rivne, Khmelnytskyi et Volyn qui ont été ciblées par des missiles russes. L’électricité mais également une partie de l’approvisionnement en eau ont été coupées.

Recep Tayyip Erdoğan veut un référendum sur le voile.Si vous osez, organisons un référendum”, a lancé le président turc à Kemal Kılıçdaroğlu, son principal opposant, à la tête du Parti républicain du peuple (CHP). “Soutenez notre projet de loi. De quel référendum parlez-vous ? Essayez-vous d’agir comme un faux (Victor) Orban ? Si vous ne vous enfuyez pas, nous pouvons résoudre ce problème”, a rétorqué M. Kılıçdaroğlu sur Twitter. Son parti laïc a proposé un projet de loi sur la question pour tenter de séduire les Turcs conservateurs, note Daily Sabah. Le port du voile reste en partie interdit dans le pays, pour les étudiantes et dans le cadre professionnel notamment.

Berlin défile pour l’Iran. 80 000 personnes, selon la police, ont montré samedi leur solidarité avec le peuple iranien dans la capitale allemande. “Les manifestants ont demandé à plusieurs reprises la chute du système de gouvernement islamique - ils ont crié Mort à Khamenei ! ”, décrit Tageschau. Le rassemblement a réuni beaucoup plus de monde que ce qu’avaient prévu les organisateurs.

Incendie sur le Kilimandjaro. Le feu brûle depuis vendredi soir à 4000 mètres d’altitude, près d’une halte pour alpinistes. Les autorités n’en ont pas encore déterminé l’origine. Aucune victime n’est à déplorer. Plus de 300 personnes sont mobilisées pour le contenir mais les conditions sont difficiles. “Nous avons fait le tour de la zone plus de deux fois mais nous n’avons pas pu atteindre la zone de l’enfer car il y avait de gros nuages ​​et la fumée est énorme, nous avons décidé de revenir en premier et lorsque la situation sera calme, nous reviendrons pour vérifier”, a expliqué un responsable local, cité par The Citizen, un média tanzanien. Un incendie s’était déjà déclaré sur le plus haut sommet d’Afrique il y a tout juste deux ans. Il avait fallu dix jours à l’époque pour maîtriser les flammes.

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