UE: un accord trouvé pour la répartition des postes clés des institutions européennes

Un peu plus de deux semaines après les élections européennes, la configuration des futures institutions de l’Union européennes commence à se mettre en place de façon, de plus en plus définitive. L’Allemande Ursula von der Leyen a désormais la quasi-certitude d’être reconduite pour cinq ans, l'ex-Premier ministre portugais Antonio Costa deviendrait le président du Conseil et la Première ministre de l'Estonie Kaja Kallas prendrait la tête de la diplomatie de l'UE.

Les six négociateurs des partis majoritaires se sont réunis par visioconférence et ils ont gravé dans le marbre leurs nominations pour les postes des trois dirigeants des institutions européennes. Ils l’ont gravé dans le marbre, mais uniquement pour ce qui concerne leurs trois familles politiques, souligne notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. Le PPE au centre-droit, arrivé premier et de loin, est représenté dans quatorze gouvernements sur 27.

Ses négociateurs sont le Premier ministre polonais Donald Tusk et son homologue grec Kyriakos Mitsotakis. Les sociaux-démocrates, en léger recul, dans cinq gouvernements représentés par l’Allemand Olaf Scholz et l’Espagnol Pedro Sánchez. Les centristes-libéraux de Renew, en net recul, cinq gouvernements, avec Emmanuel Macron et le Néerlandais Mark Rutte au pilotage. Ces trois familles politiques obtiennent 402 sièges dans l’hémicycle (quinze de moins que dans le Parlement sortant) et ont décidé qu’elles allaient reconduire leur coalition.


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