"Twitter, je t'aime": un test ADN confirme qu'à 34 ans, Florian a bien retrouvé sa mère grâce à internet

"Twitter, je t'aime": un test ADN confirme qu'à 34 ans, Florian a bien retrouvé sa mère grâce à internet

C'est l'épilogue d'une de ces belles histoires que peuvent écrire les réseaux sociaux: Florian Deygas, 34 ans, a bel et bien retrouvé sa mère biologique grâce à Twitter.

Pour comprendre, il faut remonter au 4 juin dernier, jour de la Fête des mères. Connu sur Twitter pour son engagement auprès des personnes handicapées - il est lui-même atteint d'une sclérose en plaque - Florian lance un appel pour retrouver sa mère biologique, une certaine Leila. Une bouteille à la mer, alors que "le conseil national d’accès aux origines personnelles" lui avait "signifié la clôture de (son) dossier".

Hormis son prénom, cet habitant des Landes ne sait alors rien, ou presque, de sa mère. Son dossier au sein de l'Aide sociale à l'enfance indique seulement que la jeune femme, qui avait 19 ans quand Florian est né, "a découvert tardivement sa grossesse". Le père biologique, qui avait déjà un enfant, n’a pas souhaité reconnaître Florian. La mère a donc consenti à l’adoption et demandé "le secret de l’identité" après la naissance du bébé le 27 avril 1989.

Une simple signature

Seule trace de Leila en la possession de Florian: une signature, apposée sur les papiers d'adoption et qu'il partage sur son compte Twitter ce 4 juin. L'histoire émeut les internautes et la machine Twitter s'emballe: plus de 3,7 millions de vues sur le Tweet, 14.000 "j'aime" et 1600 retweets.

"Twitter, je t'aime"

Parmi les nombreux messages qu'il reçoit, un internaute affirme avoir "reconnu la signature de sa sœur". Les deux hommes entrent en contact et Florian acquiert la certitude d'avoir retrouvé sa famille biologique. Pour dissiper les derniers doutes, ils passent un test ADN.

Ce mardi, Florian a donc reçu les résultats des tests. Et la confirmation que Leila est bien sa mère. "J’ai retrouvé ma famille biologique grâce à vous. Twitter, je t'aime", a-t-il tweeté dans la foulée.

Auprès du Parisien, le jeune homme confie avoir "fondu en larmes" en apprenant la nouvelle. "Je l’ai appelé tout de suite (le proche qui a fait le test, NDLR) , on a tous les deux pleuré. On savait au fond de nous qu’il n’y avait pas de doute, mais là, c’était concret".

"Ils pensaient que je m’appelais Rayan"

Au fil des échanges avec sa famille biologique, Florian a aussi compris pourquoi leurs chemins ne se sont pas croisés plus tôt. "Les proches de ma mère pensaient que je m’appelais Rayan, car c’est le nom que ma mère biologique a envisagé de me donner. Mais à la maternité, les sages-femmes en ont décidé autrement", explique au Parisien celui qui s'est vu attribuer le prénom "Éric" à la pouponnière. "J’ai toutes mes réponses, c’est absolument incroyable", souffle-t-il.

Florian a désormais "hâte" de rencontrer Leila "quand elle sera prête". Depuis le tweet du 4 juin, la mère et le fils se sont déjà parlé plusieurs fois au téléphone, des échanges forcément bouleversants.

Article original publié sur BFMTV.com