Trump, Pologne, WeWork : les informations de la nuit
Donald Trump virulent à son procès civil pour fraude à New York. Interrogé sur les pratiques comptables de la Trump Organization, l’ex-chef de l’État américain “est passé à l’offensive” lors de sa déposition, lundi 6 novembre, “s’en prenant à plusieurs reprises au juge et aux procureurs”, rapporte The Hill. “Si les longues diatribes de l’ancien président contre les procureurs et le juge […] ne lui sont peut-être pas profitables sur le plan judiciaire, [son] témoignage combatif a dominé les journaux télévisés et a alimenté sa thèse selon laquelle les poursuites engagées contre lui et son entreprise sont motivées par des considérations politiques”, décrypte le site d’information politique.
En Pologne, le président charge le Premier ministre sortant de former un nouveau gouvernement. “J’ai décidé de confier la mission de former un gouvernement au Premier ministre Mateusz Morawiecki”, a annoncé Andrzej Duda lundi dans une allocution télévisée. Politico évoque “une tentative sans espoir”. “Bien que le PiS (le parti conservateur Droit et Justice) soit sorti en tête à l’issue des élections du 15 octobre, avec 194 sièges sur les 460 que compte la chambre basse du Parlement, (M. Morawiecki) n’a aucune chance, après huit années turbulentes au pouvoir, de rallier suffisamment de députés à son camp pour constituer une majorité”, estime le média.
Le spécialiste des bureaux partagés WeWork dépose le bilan. Ce dépôt de bilan, lundi, “couronne la remarquable chute de l’entreprise de location d’espaces de travail flexibles, qui était autrefois la start-up la plus précieuse du pays”, constate le Wall Street Journal. “À son apogée”, WeWork était “évaluée à 47 milliards de dollars”, rappelle le quotidien américain. La société cofondée par Adam Neumann paie son “expansion excessive, qui l’a laissée avec de nombreux sites non rentables”. Son activité s’est effondrée pendant la pandémie, “lorsque la demande de bureaux a chuté et que le nombre de bureaux vacants a augmenté, tandis qu’elle restait redevable de milliards de dollars de loyers”.