Trump a gagné une bataille judiciaire mais pas la guerre

Les détracteurs de Donald Trump devront prendre leur mal en patience. Pendant tout le week-end, les pronostics allaient bon train : condamné pour fraude lors d’un procès civil à New York qui s’est achevé mi février, l’ancien président avait dû reconnaître, par ses avocats, la semaine dernière, qu’il n’avait pas les moyens de payer la caution astronomique de 464 millions de dollars nécessaire pour faire appel a la sentence. Il avait donc demandé un rabais. Letitia James, la procureure de New York n’avait rien voulu savoir : Donald Trump avait jusqu’à lundi soir pour payer la somme, faute de quoi elle s’apprêtait à saisir ses biens.

Dans son collimateur, le magnifique manoir de Seven Springs, au nord de Manhattan, où Melania a posé par le passé pour des séances photos glamour au bord de sa piscine couverte. Ou encore le « 40 wall street », un immeuble des années 1930 situe à côté de la Bourse de New York.

Le roi est nu, avait alors commenté, en fin de semaine dernière, Tim O’Brien, biographe et détracteur de l’ancien président. « On est en train d’ouvrir de kimono et on va découvrir qu’en dessous il n’y a rien, ou, en tout cas, pas ce que Trump prétend », s’est-il un peu vite réjoui sur MSNBC, une chaîne classée à gauche.

Coup de théâtre : hier, cinq juges d’appel, réunis en panel, décidaient que la caution demandée était décidément trop élevée. Ils l’ont ramenée à 175 millions. Une ristourne énorme que personne n’avait anticipée. Et ils ont en prime accordé un délai de p...


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