Trump et Biden dominent le Super Tuesday et se rapprochent “inexorablement” d’un match retour

Donald Trump et Joe Biden ont “accumulé les victoires”, mardi 5 mars, lors du Super Tuesday, “se rapprochant inexorablement de l’investiture de leur parti et d’un nouveau match pour la Maison-Blanche en novembre”, constate The New York Times.

Du côté républicain, l’ancien président Trump l’a “facilement” emporté face à Nikki Haley, sa dernière rivale au sein du Grand Old Party (GOP, le surnom du Parti républicain), relève Politico. Selon les projections de médias américains, le milliardaire, âgé de 77 ans, était donné vainqueur dans la nuit des primaires républicaines de 12 des 15 États en jeu – Alabama, Arkansas, Californie, Caroline du Nord, Colorado, Maine, Massachusetts, Minnesota, Oklahoma, Tennessee, Texas et Virginie.

Devant ses partisans réunis dans sa résidence Mar-a-Lago, en Floride, Donald Trump a salué “une soirée formidable, une journée incroyable”.

“Après avoir gagné devant la Cour suprême, qui a statué à l’unanimité cette semaine que le Colorado ne pouvait pas l’exclure du scrutin en invoquant une disposition anti-insurrectionnelle de la Constitution, Trump est prêt à déclarer sa victoire à la primaire républicaine”, observe USA Today.

Lors de sa prise de parole mardi soir, Donald Trump “n’a fait que peu d’efforts pour se réconcilier avec Haley ou ses électeurs, mais il a promis que le GOP se rassemblerait bientôt”, analyse encore le journal. “Nous avons un grand Parti républicain doté d’un immense talent et nous voulons l’unité, et nous allons l’avoir, a-t-il déclaré. Et ça va arriver très vite.”

“Grande déception” pour Nikki Haley

Nikki Haley, ancienne ambassadrice à l’ONU, a toutefois privé Donald Trump du grand chelem en remportant une victoire “surprise” dans le Vermont, écrit The Washington Post.

Pourtant, prévient The Wall Street Journal, “il est peu probable que cette victoire” de l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud, sa deuxième depuis le début de la saison des primaires, “change le cours de la course, ce qui accentue la pression sur elle pour qu’elle se retire”.

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