Yahoo Actualités Un troisième volet des aventures de Hercule Poirot avec Kenneth Branagh en préparation
Après Le crime de l'Orient-Express en 2017 et Mort sur le Nil en 2022, Kenneth Branagh a annoncé qu'il allait à nouveau enfiler le costume d'Hercule Poirot pour un troisième film sur les aventures du célèbre détective à moustache.
Inspiré du roman La Fête du potiron d'Agatha Christie sorti en 1969, ce prochain volet baptisé A Haunting in Venice se déroulera dans une Venise de l'après-guerre, la veille de la Toussaint. Désormais à la retraite et en exil volontaire, Hercule Poirot, assiste à contrecœur à une séance de spiritisme dans un palais hanté lors de laquelle l'un des invités est assassiné.
Réalisé également par Kenneth Branagh, A Haunting in Venice réunira à l'écran un casting de stars composé de Tina Fey, Jamie Dornan, Michelle Yeoh, Kyle Allen, Camille Cottin, Jude Hill, Ali Khan, Emma Laird, Kelly Reilly ou encore Riccardo Scamarico.
Un second volet polémique
Cette annonce intervient à quelques mois de la sortie controversée de Mort sur le Nil, repoussée de deux ans et entachée par la pandémie ainsi que par plusieurs scandales. L'acteur star du film, Armie Hammer, a par exemple été accusé, début 2021, de cannibalisme et visé d'une plainte pour viol.
Si l’acteur avait démenti les faits auprès de Variety, les conséquences de ces accusations ont été sans appel puisque les studios Disney avaient décidé d’éclipser au maximum Armie Hammer de la promotion du projet. L’acteur de 35 ans n’a ainsi pas eu d'affiche individuelle et a été quasi effacé des bandes-annonces du film.
Par la suite, Mort sur le Nil avait également été interdit de diffusion au Koweït. Si les autorités du pays n'avaient pas précisé la raison de ce choix, d'après le journal koweïtien Al-Qabas la décision aurait été prise après des appels au boycott lancés sur les réseaux sociaux par des internautes, l'héroïne du film Gal Gadot ayant affiché son soutien à l'armée israélienne à l'été 2014, durant une offensive meurtrière d'Israël contre l'enclave palestinienne de Gaza.
Le long-métrage avait également été retiré des salles en Tunisie, en soutien aux Palestiniens.
