Tribune pro-Depardieu : Pierre Richard fait marche arrière à son tour

L’acteur avait signé la pétition parue dans « Le Figaro » et écrite par Yannis Ezziadi. Comme Gérard Darmond, Charles Berling ou Yvan Attal, il dit regretter.

CINÉMA - Charles Berling, Josée Dayan, Gérard Darmon, Yvan Attal... et maintenant Pierre Richard. L’acteur de 89 ans a à son tour fait marche arrière ce dimanche 31 décembre, quelques jours après avoir signé la tribune pro-Depardieu tant décriée dans Le Figaro.

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« J’ai accepté de signer cette tribune uniquement au nom de la présomption d’innocence à laquelle à droit tout citoyen, y compris Gérard Depardieu », débute le comédien dans ce court communiqué publié sur X (ex-Twitter).

« Malheureusement, poursuit Pierre Richard, ce texte ne reflète pas le soutien que je porte à toutes les victimes d’agressions sexuelles. Il ne mesure ni l’intensité de leur douleur ni le chemin de souffrance pour le faire reconnaître. » Il ajoute avoir « signé sans connaître la mouvance idéologique dans laquelle évolue la plume de la pétition, mouvance à des années-lumière de (s)es engagements ».

Pierre Richard présente ses excuses

Le Monde a révélé dans une enquête que l’auteur de la tribune, Yannis Ezziadi, était un éditorialiste au magazine ultraconservateur Causeur et proche de Julie Depardieu. Comédien quasi-inconnu, il est également décrit comme « proche des sphères identitaires et réactionnaires ».

Pierre Richard termine son communiqué en adressant ses excuses aux personnes qui ont pu être blessées. Lui avait été déchu de son titre d’ambassadeur de l’association Les Papillons, qui œuvre contre toutes les formes de maltraitance à l’encontre des enfants, après la publication du texte.

Cette décision avait été prise après les révélations de Complément d’enquête, qui a diffusé des images de Gérard Depardieu en Corée du Nord faisant des remarques désobligeantes envers les femmes et des petites filles. L’acteur est par ailleurs visé par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol, qu’il réfute.

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