« Treize vies » sur Prime Video retrace l’incroyable sauvetage dans une grotte en Thaïlande

« Treize vies » de Ron Howard retrace  l’incroyable histoire vraie du sauvetage de 13 garçons dans une grotte en Thaïlande en 2018.
Vince Valitutti / Metro Goldwyn Mayer Pictures « Treize vies » de Ron Howard retrace l’incroyable histoire vraie du sauvetage de 13 garçons dans une grotte en Thaïlande en 2018.

Vince Valitutti / Metro Goldwyn Mayer Pictures

« Treize vies » de Ron Howard retrace l’incroyable histoire vraie du sauvetage de 13 garçons dans une grotte en Thaïlande en 2018.

CINÉMA - 5 000 personnes venues de 17 pays différents se sont mobilisées pour les sauver. En 2018, 12 jeunes footballeurs accompagnés de leur coach se retrouvent bloqués dans la grotte de Tham luang, au nord de la Thaïlande. 18 jours. C’est le temps qu’ils passeront dans le noir, en attendant les secours qui se démènent pour les secourir.

Quatre ans plus tard, le film Treize vies retrace minutieusement chaque étape du sauvetage. Réalisé par le cinéaste oscarisé Ron Howard (Un homme d’exception, Da Vinci Code, Apollo 13), le film disponible dès ce vendredi 5 août sur Prime Video rend hommage à ceux qui ont participé à cet effort mondial inédit, partageant leurs connaissances et leurs savoir-faire.

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Le 23 juin 2018, le calvaire débute pour la jeune équipe de football. En raison d’une mousson prématurée, l’eau de la rivière souterraine monte rapidement dans la grotte, forçant les garçons à s’aventurer à plus de 4 kilomètres de l’entrée. Puis, aucun signe de vie pendant une semaine.

Parmi tous les volontaires venus apporter leur aide aux autorités locales, deux plongeurs britanniques se rendent sur place. John Volanthen (interprété par Colin Farrel) et Richard Stanton (interprété par Viggo Mortensen) sont les premiers à retrouver les jeunes garçons… en vie, neuf jours après leur disparition.

John Volanthen et Rick Stanton à l’avant-première du documenaire National Geographic « The Rescue », retraçant leur sauvatage héroique dans la grotte de Tham Luang, le 5 octobre 2021.
BRYAN BEDDER / Getty Images via AFP John Volanthen et Rick Stanton à l’avant-première du documenaire National Geographic « The Rescue », retraçant leur sauvatage héroique dans la grotte de Tham Luang, le 5 octobre 2021.

BRYAN BEDDER / Getty Images via AFP

John Volanthen et Rick Stanton à l’avant-première du documenaire National Geographic « The Rescue », retraçant leur sauvatage héroique dans la grotte de Tham Luang, le 5 octobre 2021.

Alors qu’ils s’apprêtaient à ne trouver que des corps inertes, ils les aperçoivent perchés sur une banquette de sédiments à l’issue de six heures de plongée. Seulement, impossible de les ramener pour le moment. Les deux plongeurs sont contraints de faire demi-tour pour chercher du renfort.

Drogués, les garçons étaient inconscients lors du sauvetage

En réalité, à l’extérieur, parmi les centaines d’experts venus du monde entier, personne ne sait comment les sortir de là en vie. En plus d’être extrêmement dangereuse, la plongée très physique demande des années d’entraînement, et n’est certainement pas envisageable pour des enfants qui n’ont pas mangé depuis des jours.

Les maintenir dans la grotte les expose à une asphyxie en raison du taux d’oxygène très faible dans la grotte, et une noyade certaine lors de prochaines pluies. Mais les en sortir reviendrait également à les tuer.

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Le 5 juillet, le décès tragique d’un des plongeurs vient réduire un peu plus leurs espoirs. Ancien membre des commandos de marine thaïlandaise, Saman Gunann a trouvé la mort après avoir épuisé sa réserve d’air. Si un homme entraîné succombe à cette plongée, alors comment des enfants peuvent-ils y survivre ?

Les Britanniques ne voient alors qu’une solution : injecter de la kétamine aux garçons pour les transporter, inconscients, jusqu’à la sortie. C’est l’Australien Richard Harris, médecin anesthésiste âgé de 53 ans, et plongeur depuis plus de trente ans, qui en sera chargé.

Une mission non sans risque : une dose trop chargée peut couper leur respiration, tandis qu’une dose trop légère peut provoquer un réveil brutal dans l’eau, et ainsi une probable noyade. Mais une fois piqués, leurs corps sont alors transportés comme des paquetages pendant des heures. Le 10 juillet, tous sont officiellement évacués, et transportés à l’hôpital de Chiang Rai.

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Une immersion angoissante aux côtés des plongeurs

Treize vies offre une nouvelle vision à cette histoire hypermédiatisée, sous forme d’immersion angoissante aux côtés des plongeurs, alors qu’ils se faufilent difficilement dans la cavité sans aucune visibilité.

Ils ne sont certainement pas claustrophobes, et on espère que vous ne l’êtes pas non plus, car les images suffisent à se sentir à l’étroit. En ajoutant à cela les bruits de respirations artificielles, ceux de l’eau et du métal frappant contre la roche : on a beau ne pas être dans cette grotte, on a qu’une envie : en sortir.

Le film ne contient d’ailleurs aucune image d’archive, à l’intérieur ou l’extérieur de la grotte, malgré la grande quantité de contenu tourné par les journalistes présents sur place. Plongé au cœur de la cavité, dans des décors reproduits au détail près, le film permet de revivre un événement que l’on croit connaître.

Des soldats taïlandais positionnés dans la grotte Tham Luang, le 26 juin 2018.
LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP Des soldats taïlandais positionnés dans la grotte Tham Luang, le 26 juin 2018.

LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP

Des soldats taïlandais positionnés dans la grotte Tham Luang, le 26 juin 2018.

Mais Ron Howard rappelle de nombreux aspects oubliés de cette opération d’évacuation. Notamment, il ne manque pas de mettre en avant le travail de volontaires locaux, dirigés par un jeune ingénieur thaïlandais, qui ont réussi à dévier plus de 210 millions de litres d’eau en direction de la grotte. Et c’est sans oublier la centaine de secouristes chargés en partie de reconstituer les réserves d’oxygène dans la grotte.

Après une semaine à l’hôpital, les 12 garçons et leur coach ont pu rentrer chez eux sains et saufs. Quelques jours suivant leur sauvetage, la grotte a été complètement submergée pendant 8 mois de mousson.

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