Travailler à l’étranger sans changer de boîte : mode d’emploi

Kamylle Mourao vient du Brésil et a vécu au Pérou, au Mexique, au Portugal et en Espagne. Elle travaille aujourd’hui comme responsable de la mobilité mondiale chez Deel, une société américaine de ressources humaines et de paie. Le site de la chaîne NBC l’a interrogée, ainsi que sa collègue Masha Sutherlin, sur la façon dont les salariés peuvent vivre la vie de nomades numériques sans nécessairement changer d’entreprise ou être à leur compte.

Le plus simple est bien sûr de travailler pour une entreprise internationale qui possède des bureaux à l’étranger et de s’y faire envoyer. Il existe des programmes de réinstallation et d’échange et souvent des aides pour le déménagement. “Pour quelque chose de plus permanent, vous pouvez demander un transfert à l’étranger ou postuler à un emploi interne qui vous mènerait dans un nouveau pays.” Si l’entreprise n’a pas mis en place ce type de dispositif, “vous pourrez peut-être trouver un accord avec votre employeur selon lequel il parrainera votre visa, mais vous laissera les frais de déménagement et la logistique”. Vous pouvez aussi essayer de mettre en place un programme de mobilité internationale en interne.

C’est exactement ce qu’a fait Kamylle Mourao, qui a convaincu son employeur de la laisser travailler à l’étranger pour ouvrir de nouveaux bureaux et assister ses collègues qui s’y installent. “Depuis, elle a visité plus d’une douzaine de pays, dont la France, l’Égypte, Singapour et d’autres”, explique NBC. Elle vit actuellement au Portugal, où elle a un visa de nomade numérique valable jusqu’en septembre, et envisage de partir ensuite aux Émirats arabes unis ou au Japon. “Lorsqu’elle propose un nouveau lieu à son patron, Mourao dit qu’elle souligne les avantages d’y être. Par exemple, lorsqu’elle est au Portugal, elle se trouve dans un fuseau horaire central qui facilite la communication avec des collègues d’Amérique latine, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie. Elle rencontre ses collègues en personne lorsqu’elle visite une nouvelle région et s’assure de respecter son contrat de travail, dans lequel elle prend en charge de tout ce qui concerne les charges et la fiscalité.”

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