Trafic de drogue en Normandie : l'un des chefs présumés du réseau hospitalisé, procès suspendu

Alors que le procès de 19 personnes, dont l'ancienne maire de Canteleu (Seine-Maritime), dans le cadre d'un vaste trafic de drogue a déjà pris une semaine de retard, l'un des principaux prévenus n'a pas pu comparaître de nouveau mercredi pour des raisons de santé, il pourrait donc être jugé ultérieurement. Et le procès a une fois de plus été suspendu au grand dam des magistrats.

Les difficultés se multiplient au procès de Canteleu. Croulant sous les requêtes procédurales, le tribunal de Bobigny a à nouveau suspendu mercredi 5 juin, jusqu'à lundi, le vaste procès du trafic de drogues de la petite commune de Canteleu (Seine-Maritime).

Dix jours après le début officiel de l'audience, le 27 mai, le tribunal correctionnel de Seine-Saint-Denis a à peine pu commencer l'examen des faits à l'encontre des 19 prévenus, dont l'ex-maire de la ville. Ceux-ci comparaissent pour un mois en lien avec un important trafic de cocaïne, héroïne et cannabis, soupçonné d'être tenu par le redoutable clan Meziani.

La procureure se dit "un peu fatiguée" de ces requêtes

Ponctuée de suspensions, la journée de mercredi a à nouveau été confisquée par des questions d'organisation et de procédure, au grand agacement des magistrats.

En raison de son hospitalisation, les avocats de l'un des chefs présumés du réseau, Montacer Meziani, en détention provisoire depuis le coup de filet d'octobre 2021, ont obtenu la disjonction de son cas du procès, dont il est pourtant l'une des têtes de pont.

Le procès du narcotrafic de Canteleu s'était ouvert par une semaine de suspension en raison d'un pourvoi en cassation.


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