“Tradition spatiale” : l’Arménie va accueillir un exercice d’atterrissage sur Mars

Un exercice d’atterrissage d’entraînement sur Mars aura lieu en mars 2024, pendant un mois, sur un plateau montagneux en Arménie”, rapportait le 1er mars le site autrichien d’informations scientifiques Futurezone.

Le projet, baptisé Amadee-24, est conduit par le Forum spatial autrichien (ÖWF), qui réalisera ainsi sa quatorzième simulation de ce genre, à laquelle participeront six astronautes : deux femmes et quatre hommes originaires d’Autriche, d’Allemagne, d’Israël, d’Italie et du Royaume-Uni. Il s’agit de “l’une des phases de test de la technologie qui sera utilisée pour faire atterrir des humains sur Mars”.

“Au cours des missions, on teste les matériaux, on réalise des analyses et on recherche de potentiels défauts dans les systèmes”, précise le site.

La “longue tradition spatiale” de l’Arménie

Ce haut plateau rocheux arménien a été choisi car “c’est une sorte de sosie géologique de la planète rouge”, explique le directeur de l’ÖWF, Gernot Grömer. “Pendant un mois, l’Arménie sera le centre de la recherche martienne”, se réjouit le scientifique autrichien, qui compte sur les plus de 250 chercheurs internationaux qui travaillent à cette mission.

Hayk Margarian, directeur du Centre national pour l’innovation, en Arménie, rappelle que son pays “a une longue tradition spatiale” car “un tiers de la technologie spatiale soviétique y a été développée”. En lançant, en 2022, son premier satellite dans l’espace, l’Arménie “connaît une renaissance dans le domaine spatial”.

Margarian est convaincu que les secteurs de l’industrie et de l’éducation arméniens “profiteront de la prochaine simulation” et que les jeunes comprendront que “l’espace est quelque chose de proche”.

En 2022, à l’occasion du 60e anniversaire du premier vol d’un humain – le cosmonaute soviétique Iouri Gagarine – dans l’espace, le site Russia Armenia Info rappelait que “les scientifiques arméniens ont apporté une contribution inestimable à l’étude de l’espace et au développement de l’astrophysique, et continuent de le faire aujourd’hui”.

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