Sur les traces des Jeux olympiques de 1924, à Paris et ailleurs

Il y a un siècle, du 5 au 27 juillet 1924 – bien que certaines épreuves aient débuté en mai – Paris accueillait les Jeux olympiques. Seuls trois des vingt sites mis à disposition pour la circonstance se trouvaient alors sur le territoire de la capitale. La plupart étaient en banlieue et quatre même en dehors de Paris.

En 2024, Paris accueille les Jeux olympiques d’été pour la troisième fois de son histoire. La première, en 1900, fut éclipsée par l’Exposition universelle, même si, Pierre de Coubertin oblige, la capitale française était la première ville hors de Grèce à héberger l’événement. La précédente édition des Jeux modernes avait eu lieu évidemment à Athènes.

Il est à noter que toute référence olympique explicite est alors écartée par l’organisateur de l’Exposition universelle, Alfred Picard, et que l’événement porte le simple nom de « Concours internationaux d’exercices physiques et de sport » avec des épreuves aussi surprenantes que la pêche à la ligne sur l'île aux Cygnes ou le tir de précision au canon, hors de Paris, faut-il le préciser.

La seconde fut les Jeux de la huitième Olympiade de 1924. Elle s’ouvrit le 4 mai et fut marquée par l’absence de l’Allemagne, dans le contexte encore tendu de l’après-guerre. Les jeux de 1900 ont laissé peu de traces dans la géographie parisienne. Il faut dire que bien des épreuves eurent lieu sur des espaces plus ou moins adaptés pour l’occasion : l’escrime dans le jardin des Tuileries et l’athlétisme au bois de Boulogne.

Le stade de Colombes, joyau des Jeux de 1924


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