Trêve à Gaza : les portraits des 13 otages israéliens libérés par le Hamas grâce à l’accord

INTERNATIONAL - Des adolescents, une participante de la rave-party, une famille presque au complet et des enfants isolés. Ce samedi 25 novembre a signé la libération d’une deuxième salve d’otages du Hamas - un temps suspendue - dans le cadre de l’accord conclu entre le mouvement islamiste palestinien et Israël.

Après la trêve à Gaza, ce qui attend les otages après 50 jours aux mains du Hamas

Quatre Thaïlandais, non concernés par l’accord de trêve, ont également été libérés samedi. Ils s’ajoutent à dix Thaïlandais et un Philippin relâchés vendredi. Et cinq otages avaient déjà été libérés en octobre avant la trêve.

Avec ces 13 nouveaux otages libérés qui viennent s’ajouter au même nombre relâché vendredi, le total d’otages libérés est désormais de 46, sur près de 240 otages comptabilisés depuis leur enlèvement lors de l’attaque du 7 octobre.

Parmi celles et ceux libérés ce samedi, ils ont tous entre 3 et 66 ans. Toutefois, on compte une grande majorité de jeunes, voire de très jeunes enfants, avec pas moins de 8 personnes âgées de moins de 20 ans sur les 13 otages libérés. Tour d’horizon.

· Maya Regev, la festivalière

Le visage de Maya avait fait le tour du monde après le 7 octobre. Maya Regev, jeune femme de 21 ans, avait été enlevée avec son frère cadet Itay (18 ans), alors qu’ils tentaient de fuir le festival de musique Tribe of Nova, organisé près de la bande de Gaza.

Maya avait été touchée par des tirs alors qu’elle était au téléphone avec leur père. Celui-ci avait tenté en vain de repérer leur position. Quelques heures plus tard, la fratrie apparaissait ligotée à l’arrière d’un pick-up dans une vidéo diffusée et largement relayée ur les réseaux sociaux.

Malgré sa libération, Maya va toutefois devoir subir une série d’interventions chirurgicales pour se rétablir complètement. Elle se déplaçait d’ailleurs en béquilles sur les images de sa libération diffusées par Al Jazeera dans la nuit.

Son jeune frère, lui, est toujours captif après cette deuxième salve de libération.

· Shoshan Haran et sa famille

Leur famille est l’une des plus touchées par l’attaque surprise du Hamas le 7 octobre. Ce jour-là, ils se trouvaient tous au kibboutz Beeri pour rendre visite à Shoshan Haran, Israélienne de 67 ans qui dispose aussi de la nationalité allemande. La sexagénaire est alors enlevée avec sa fille Adina Shoham (38 ans), sa petite-fille Yahel (3 ans), et son petit-fils Naveh (8 ans).

De plus, la famille compte comme otage Sharon Avigdori (52 ans), la tante d’Adina, enlevée avec sa fille Noam, âgée de 12 ans. Et si le père d’Adina, Avshalom Haran, n’a pas survécu à l’attaque du Hamas, le reste de la famille a donc été libéré ce samedi.

· Hila Rotem-Shoshani et son amie Emily Hand

Hila et Emily, sont deux jeunes copines enlevées depuis le 7 octobre. Âgée de 13 ans, Hila a été capturée avec sa mère alors qu’elles se cachaient dans leur mamad, la pièce sécurisée de leur maison, au kibboutz Beeri. Mais la mère d’Hila Reaya Rotem (54 ans) est toujours otage à Gaza.

Quant à Emily, jeune Israélo-irlandaise, sa libération met fin à 50 jours d’angoisse pour ses proches. Car la jeune fille qui a fêté ses 9 ans en captivité le 17 novembre avait d’abord été annoncée morte, avant d’être classée parmi les otages.

· Shiri Weiss et sa fille

Shiri Weiss, comptable de 53 ans, et sa fille Noga (18 ans) avaient été enlevées à leur domicile du kibboutz Beeri.

La jeune femme s’était alors cachée sous un lit lorsque sa mère a été enlevée. Chassée par la fumée qui envahissait la maison, elle avait tenté de se cacher à l’extérieur, où elle avait été repérée. La géolocalisation de son téléphone avait ensuite permis de savoir qu’elle se trouvait à Gaza.

Le père de famille, Ilan, 56 ans, a lui aussi été capturé par le Hamas, mais n’a pas été libéré ce 25 novembre.

· Alma et Noam, les adolescents

Alma (13 ans) et Noam (16 ans) ont tous les deux été enlevés au kibboutz Beeri en compagnie de leur père Dror Or (48 ans) et de leur cousin Liam (18 ans). Samedi, seuls les deux plus jeunes ont donc été libérés.

La femme de Dror et mère des enfants, Yonat, a en revanche été tuée dans l’attaque du 7 octobre. Une information dont les deux adolescents ne disposaient pas au moment de leur libération, comme le révèle la BBC.

À voir également sur Le HuffPost :

Guerre Israël-Hamas : à Londres, une marée humaine dans la rue en soutien aux Palestiniens

Trêve à Gaza : Pourquoi le Hamas a suspendu la libération d’otages israéliens