"Un très grand bonheur": Isabelle Balkany réagit sur BFMTV à la libération ce vendredi de son mari

"Un très grand bonheur": Isabelle Balkany réagit sur BFMTV à la libération ce vendredi de son mari

"J'attends, j'attends", explique au micro de BFMTV Isabelle Balkany. Après plusieurs mois d'incarcération, son mari Patrick Balkany, ancien maire LR de Levallois-Perret et condamné à cinq ans de prison pour "blanchiment de fraude fiscale", va quitter la prison de Fleury-Merogis ce vendredi.

La cour d'appel de Paris a en effet annoncé ce jeudi sa libération conditionnelle, après cinq mois d'une longue bataille judiciaire engagée par l'ancien élu, reconnu coupable, avec son épouse Isabelle Balkany, de ne pas avoir payé d'impôt sur la fortune entre 2010 et 2015 et d'avoir payé un impôt sur le revenu amplement sous-évalué entre 2009 et 2014.

"Demain, on t'attend"

"Je me suis aperçue de quelque chose de nouveau: un très grand bonheur, il n'y a pas de mot pour l'exprimer", se réjouit Isabelle Balkany au micro de BFMTV.

Sur Twitter, dans la matinée, quelques minutes après l'annonce de la libération conditionnelle de son époux, Isabelle Balkany a publié un simple message: "Demain, on t'attend", orné d'une multitude de cœurs.

Patrick Balkany a régné pendant des décennies sur la mairie de Levallois-Perret. Selon l'avocat de son épouse, Pierre-Olivier Sur, dans la ville, tout le monde "regrette les Balkany."

"Quand j'allais à Levallois, on me disait que c'était un maire extraordinaire", poursuit Pierre-Olivier Sur au micro de BFMTV, indiquant que le couple Balkany "est soulagé" de la nouvelle décision de la cour d'appel. "Ils ont l'impression qu'on va pouvoir refermer ce dossier."

"Un ultime avertissement"

Pour autant, l'affaire n'est pas close. Jeudi, la cour d'appel a pris en compte "les efforts du condamné pour enfin initier depuis le mois de février 2022 le règlement des sommes considérables dues au Trésor public", peut-on lire dans son arrêt, rappellent nos confrères de l'AFP.

Cette "prise de conscience", associée au "quantum de peine qu'il a désormais exécuté" et au "risque extrêmement faible de récidive" a conduit la chambre de l'application des peines à accéder à sa demande. Elle a aussi tenu compte de son état de santé car "à la veille de ses 74 ans, (Patrick Balkany) présente plusieurs pathologies constatées par expertise" et non contestées.

Mais la cour prévient: il s'agit "d'un ultime avertissement" et en cas de non-respect de ses engagements, Patrick Balkany devra purger sa peine en prison, dont la fin est prévue au 21 avril 2023.

Le condamné devra "réparer (...) les dommages causés par l'infraction, (...) obtenir l'autorisation préalable du juge de l'application des peines pour tout déplacement à l'étranger" et "justifier du paiement régulier des impôts", a décidé la justice, sans imposer de port de bracelet électronique.

Article original publié sur BFMTV.com