« TPMP » : Stéphane Plaza veut « laver son honneur » après les accusations de violences conjugales

L’avocate de l’animateur de M6 a pris la parole dans l’émission de Cyril Hanouna pour clarifier la situation autour de son client.

Stéphane Plaza, ici lors de la cérémonie de clôture du 61e Festival de Télévision de Monte-Carlo à Monaco, le 21 juin 2022.
VALERY HACHE / AFP Stéphane Plaza, ici lors de la cérémonie de clôture du 61e Festival de Télévision de Monte-Carlo à Monaco, le 21 juin 2022.

JUSTICE - Un mois après l’éclatement de l’affaire judiciaire le visant, Stéphane Plaza ne s’est toujours pas exprimé publiquement.

L’animateur phare de M6 est aujourd’hui ciblé par une enquête pour violences conjugales après les accusations de deux femmes.

Vendredi 27 octobre, sur le plateau de Touche pas à mon poste, son avocate a livré quelques explications sur le silence prolongé de son client.

« Stéphane Plaza ne souhaite pas s’exprimer actuellement, en particulier, eu égard au contexte international. Toutefois, son silence n’est nullement un aveu, bien au contraire. Il est très affecté », commente ainsi Me Hélène Plumet, via un communiqué diffusé dans l’émission de Cyril Hanouna sur C8.

« Aujourd’hui, son nom est sali et son réseau est attaqué alors qu’il n’a commis aucun crime, ni aucune violence. Il réitère qu’il n’a jamais été violent envers quiconque et qu’on se serve de cette cause le meurtrit car des femmes battues perdent la vie chaque jour », poursuit-elle.

L’avocate de Stéphane Plaza assure aussi que les enquêtes internes menées par le groupe M6 et la société Réservoir Prod ont conclu qu’aucun acte de la part de son client « ne pouvait s’apparenter de près ou de loin à de la violence morale ou physique ». « De son côté, il met et mettra toutes les actions en œuvre pour rétablir la vérité et laver son honneur », ajoute-t-elle.

« Les méthodes utilisées par les harceleuses relèvent de la bande organisée »

L’animateur avait par ailleurs déposé plainte pour « harcèlement » et « cyberharcèlement » contre ses accusatrices « bien avant la sortie de l’article de “Mediapart” », précise-t-elle.

« L’enquête pénale est en cours et, à notre connaissance, plusieurs personnes déposent plainte également pour harcèlement notamment contre les trois femmes concernées, voire menaces et usurpation d’identité car les méthodes utilisées par les harceleuses relèvent de la bande organisée », conclut le communiqué de Me Hélène Plumet lu par Cyril Hanouna.

Dans une enquête diffusée en septembre, le site d’information Mediapart, s’appuyant sur les témoignages de trois des anciennes compagnes de l’animateur, expliquait avoir « réuni de nombreux éléments et récits témoignant de maltraitances exercées par l’agent immobilier popularisé par M6 sur trois de ses compagnes : humiliations, menaces, violences verbales et, pour deux d’entre elles, physiques ». L’animateur a depuis formellement contesté ces accusations.

Ses avocats avaient alors dénoncé « des accusations diffamatoires et injurieuses ». Ils avaient considéré que « “Mediapart” (s’était) fait le relais de trois femmes qui portent atteinte à la dignité » de Stéphane Plaza, et qui « sont visées par une plainte pénale qu’il a déposée (contre elles) pour harcèlement et cyberharcèlement ».

Initialement agent immobilier, Stéphane Plaza est devenu une star du petit écran quand M6 l’a propulsé en 2006 à la tête de l’émission Recherche appartement ou maison puis de Maison à vendre (2007) et de Chasseurs d’appart (2015). Désigné depuis plusieurs années animateur préféré des Français, il est l’une des valeurs sûres de M6, réunissant plusieurs millions de téléspectateurs avec ses différents programmes.

VIDÉO - La Minute de Stéphane Plaza