Sur le tournage d'"Unité 8200", la première série de Patrick Bruel (EXCLU)

"Un petit café ?" Ce matin-là, sur le tournage de la série Unité 8200, Patrick Bruel s’improvise préposé à la machine, même s’il n’en maîtrise pas le fonctionnement. "Ah, merde, il faut de l’eau encore ! Où est-ce qu’on la met, déjà ?" Il faudra patienter deux, trois minutes pour un petit kawa, mais… servi par l’acteur. Concentré mais détendu, il révise entre deux prises ses répliques en hébreu. Une langue qu’il parle dans la vie mais avec un chouïa d’accent français qu’il s’efforce de corriger avec une coach pour rendre son personnage crédible. Dans cette nouvelle série, il incarne le colonel Zeev Abadi, une légende du renseignement en déplacement à Paris. Celui-ci est chargé de découvrir en urgence qui a dérobé et utilisé dans la capitale française un logiciel extrêmement dangereux développé par son unité, la fameuse 8200, l’équivalent en gros de la NSA aux Etats-Unis ou de DGSE en France. Une mission qui l’oblige à coopérer avec une flic française de l’antiterrorisme, Fleur Giroud, interprété par Natacha Lindinger. L’histoire est très librement adaptée d’un roman de Dov Alfon, un ancien de l’Unité 8200. "Je ne suis pas un 007. Ici, on est plus proche de l’esprit du Bureau des Légende", confie Patrick Bruel. Avec Unité 8200, il tourne sa première vraie série, à l’exception de quelques apparitions notamment dans Fais pas ci, fais pas ça. "J’attendais d’être sollicité sur un projet intéressant. Et là, je suis servi !"

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Un projet exigeant

L’atout d’Unité 8200, c’est Dan Sahar, un jeune réalisateur israélien formé sur des séries comme Fauda ou Téhéran. Attentif, ultra précis, l’homme intervient gentiment mais fermement. Pour une scène censée se dérouler à l’Ambassade d’Israël à Paris, Patrick Bruel passe sous un portique de détection et vide ses poches. En répétition, Dan lui donne ses indications en anglais, et un ordre à respecter : "Tu poses ton passeport, tes lunettes, puis ton portefeuille. Et tu récupères ensuite ton portefeuille, tes lunettes, et ton pas...

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