Touristes français, prêts pour une visite de Rio ?

Les médias locaux célèbrent la forte augmentation du nombre de touristes étrangers à Rio pour cet été (enfin, l’hiver ici !) après ces deux années de pandémie. Des Américains, surtout, du Nord et du Sud, mais aussi un beau contingent d’Européens, dont des Français. Le nom de Rio de Janeiro bénéficie toujours auprès de nos compatriotes d’un grand prestige et d’un fort pouvoir d’attraction, malgré tout ce qui se dit sur la ville. Alors, prêts pour une première découverte de la ville ? C’est encore mieux si, avant de partir, vous avez acquis quelques rudiments de portugais, qui, sur place, vous vaudront sympathie et communication souriante.

Les classiques

Pour une première fois, on ne peut pas échapper aux deux grands classiques que sont le Pain de Sucre (Pão de Açucar) et le Corcovado avec son Christ rédempteur (Cristo redentor). Il faut juste choisir des jours de beau temps ! Pour vous y rendre : le téléphérique pour le premier, mais pour le second vous avez le choix : le minibus ou, mieux, le petit train à crémaillère, voire… à pied, avec une pente bien raide, en pleine forêt tropicale.

Bien sûr, vous voudrez alimenter votre nostalgie de bossa nova dans les beaux quartiers de la Zone Sud (Zona Sul) aux noms fameux : Copacabana et Ipanema. Vous vous imprégnerez de l’ambiance carioca sur les plages ou dans les bars : hédonisme et décontraction.

Vous sacrifierez certainement à la prédilection de tous les Français pour le quartier de Santa Teresa, un charmant quartier ancien et arboré, situé sur les hauteurs et habité par des artistes et des bobos. Un Montmartre carioca, dit-on !

Mais vous irez certainement aussi découvrir le Centre (Centro) de la ville, son quartier historique, largement réhabilité à l’occasion des Jeux olympiques de 2016. C’est une promenade riche et passionnante, un invraisemblable mélange de siècles et d’ambiances, entre les réminiscences parisiennes, l’agitation des affaires et du commerce, le passé colonial portugais, la mémoire de l’esclavage dans la “petite Afrique” et la modernité, avec notamment les docks et les musées de la Praça Mauá, dont le spectaculaire Museu do Amanhã (“musée de demain”), s’avançant sur la baie de Guanabara

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