Tourisme : sur le littoral héraultais, des initiatives fragiles pour économiser l’eau

Très impacté par la sécheresse, le département de l'Hérault souhaite accélerer sur la délicate question de la récupération des eaux usées. (Photo d'illustration)  - Credit:SYLVAIN THOMAS / AFP
Très impacté par la sécheresse, le département de l'Hérault souhaite accélerer sur la délicate question de la récupération des eaux usées. (Photo d'illustration) - Credit:SYLVAIN THOMAS / AFP

La mer en accès direct, quatre piscines dont un parcours balnéo pour adultes et un parc aquatique de jeux… L'eau est un atout des Sablons, camping cinq étoiles à Portiragnes, au sud-est de Béziers. Il est l'un des acteurs du département de l'Hérault, leader de l'hôtellerie de plein air en France, a commencé à changer son modèle pour économiser l'eau.

Alimenté par deux forages dans une nappe phréatique à 130 mètres sous terre, la nappe de l'Astien, le site de 25 hectares a déjà réduit de 20 % sa consommation en eau. « Et ce, avec une hausse de l'activité, une piscine supplémentaire et 1 500 mètres carrés cultivés en permaculture », précise son directeur. Soucieux « de donner du sens à une activité de loisirs dans un contexte de ressource sous tension », Olivier Caron souhaite être le plus transparent possible : « de 125 000 mètres cubes en 2017, nous sommes passés à 103 000 mètres cubes en 2021 », déclare-t-il.

À LIRE AUSSIGestion de l'eau : comment s'adapter au changement climatiqueLe résultat d'une détection acharnée contre les fuites, sur un réseau vieux de quarante ans grâce à trente-sept capteurs placés sur les réseaux piscine, sanitaire et château d'eau, par un spécialiste de la télérelève basé à Montpellier, la société Osmozis. Le camping récupère aussi ses eaux de piscine pour l'arrosage des espaces verts, en goutte-à-goutte piloté, sur le modèle du mastodonte voisin, le Sérignan Plage, qui le pratique depuis les années 1960.

Un million d'euros investi [...] Lire la suite