Yahoo Actualités Toulouse : un policier arrêté après avoir agressé sexuellement une femme dans un bus
Il ne s'agirait pas du premier méfait de ce brigadier-chef âgé de 54 ans, qui avait déjà fait l'objet de dix plaintes pour harcèlement sexuel.
Des agissements absolument intolérables, à plus forte raison venant d'un représentant de la loi. Un policier âgé de 54 ans a été arrêté par des collègues ce mardi 12 septembre à Toulouse (Haute-Garonne), après avoir agressé sexuellement une jeune femme âgée de 20 ans dans un bus.
D'après Actu Toulouse, le suspect a usé de l'autorité conférée par sa fonction pour "approcher sa victime". Le quinquagénaire aurait d'abord "prétexté vouloir contrôler son titre de transport en exhibant un insigne de la police" et aurait ensuite passé "à deux reprises la main sur les fesses" de la jeune femme.
La victime est une réserviste de la police nationale
La victime, qui se trouve par hasard être une réserviste de la police nationale, a porté plainte dans la foulée, conduisant à l'interpellation du suspect. Les agents qui l'ont arrêté ont ainsi pu constater que l'insigne montrée par l'agresseur était tout ce qu'il y a de plus authentique.
Comme l'indique le média local, le suspect est en effet un brigadier-chef âgé de 54 ans, qui faisait déjà, par ailleurs, l'objet de poursuites judiciaires. Actu Toulouse indique ainsi que pas moins de dix plaintes pour harcèlement sexuel ont été déposées contre cet individu au cours des dernières années.
Des plaintes déposées par des élèves gardiens de la paix
Neuf de ces plaintes proviennent d'élèves gardiens de la paix affirmant avoir été harcelées par ce policier, qui assurait notamment la fonction de "formateur généraliste en charge de sections d’élèves". "Toutes ces jeunes femmes [avaient décrit] la même chose : pendant l’épreuve, le brigadier-chef s’est rapproché d’elles et leur a tenu individuellement des propos de nature sexuelle", précise le parquet de Toulouse, cité par le média local.
Une dixième plainte a ensuite été déposée par une fonctionnaire de police en exercice, qui affirme que le quinquagénaire l'avait "contactée par téléphone en lui tenant des propos similaires". Les procédures liées à ces accusations avaient notamment provoqué la suspension du brigadier-chef, qui est désormais également poursuivi pour l'agression sexuelle commise mardi dernier dans le bus toulousain.
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