Yahoo Actualités Thor Ragnarok met la pâtée aux autres films de super héros
(ATTENTION SPOILERS) Il est une frange des spectateurs qui sature : trop, c’est trop, ras le bol des super héros DC ou Marvel. A trop s’enchaîner et à souvent se prendre au sérieux (exception faite de Deadpool, très trash, et du dernier Spiderman homecoming, plus teenage), les films du genre ont fini par en lasser plus d’un. Mais ça, c’était avant que ne déboule Thor Ragnarok qui revient aux sources de la franchise : au FUN !
De quoi ça parle ? Du super héros au look de surfeur qui se se fait couper les cheveux, se fait démonter la tronche par Hulk, ne comprend toujours pas que son frangin Loki est un enfoiré et tombe sous le charme d’une Walkyrie qui picole et l’électrocute. Et tout ça pendant que sa grande soeur maléfique dont il ignorait l’existence tente de s’emparer d’Asgard et de conquérir la planète.
Pourquoi on reprend confiance ? Parce que le maître mot ici, c’est l’humour. Thor Ragnarok, toujours porté par Chris Hemsworth, n’est quasiment que second degré et vannes. Lesquelles sont irrésistibles, font souvent référence aux Avengers et aux précédents films, et s’adressent à un public familial (contrairement à Deadpool trop vulgaire pour les enfants).
Et l’action ? Au diapason évidemment, avec un moment d’anthologie : le combat dans l’arène entre Thor et son pote Hulk (qui a justement oublié qu’ils étaient potes). Les retrouvailles entre les deux Avengers, surtout lorsque Banner reprend sa forme humaine sous les traits de Mark Ruffalo, réservent les meilleures séquences de ce long-métrage.
L’émotion : Elle passe au second plan et c’est presque tant mieux. A moins se la jouer dark et cérébral, à moins creuser de prétendus dilemmes (comme dans l’indigeste Captain America: Civil War), Thor Ragnarok gagne en efficacité.
La méchante ? Cate Blanchett prend manifestement plaisir à jouer les magiciennes superpuissantes, démoniaques et sans aucune pitié. Une jolie performance qui rattrape la pitoyable vilaine qu’elle incarnait dans Indiana Jones 4.
THE guest : Matt Damon vient faire un petit tour rapide à Asgard le temps d’une séquence désopilante dans laquelle son talent d’acteur n’a jamais été aussi bien exploité.
Le look du film : Psychédélique à l’image de son affiche !
Verdict : après Thor 2, Chris Hemsworth s’était plaint de la tournure trop sérieuse qu’avait pris la franchise. Qu’il se rassure ! Le tir a été rectifié pour le plus grand bonheur du spectateur qui ne s’ennuiera pas une seconde et trouvera ce qu’il peut attendre de ce genre de film: un divertissement pop corn de haute volée.
Découvrez la bande annonce de Thor Ragnarok :
A LIRE AUSSI :
> Knock avec Omar Sy : une comédie ringarde
> Kingsman 2 : aussi fun que le premier ?
> Le sens de la fête : pourquoi est-on déçu par le nouveau film du duo d’Intouchables ?
