Thomas Pesquet : «On verra bien qui (re)marchera sur la Lune en premier»

L'astronaute français, qui a voyagé deux fois dans l'espace, s'est porté candidat pour aller sur la Lune. Mais il sera en concurrence avec ses partenaires de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Il bouillonne à l’idée d’y aller. L'astronaute français Thomas Pesquet «regardera avec beaucoup d'attention» les prochains vols habités de la mission Artemis vers la Lune, estimant avoir «voix au chapitre» pour poser sa candidature, au même titre que «plusieurs» astronautes européens, a-t-il dit lundi sur France Info .

La nouvelle fusée de la Nasa doit décoller lundi depuis la Floride direction la Lune, pour la première fois depuis 50 ans. La capsule Orion, testée sans équipage, va être propulsée jusqu'en orbite autour de la Lune, afin de vérifier que le véhicule est sûr pour embarquer des astronautes.

Interrogé pour savoir s'il avait ses chances de décoller vers la Lune lors de la prochaine mission, Thomas Pesquet a répondu «la 2 non, mais à partir de la 3, l'Europe aura voix au chapitre». Artemis-2 emportera en 2024 des astronautes jusqu'à la Lune, sans y atterrir. Un honneur réservé à l'équipage d'Artemis-3, en 2025 au plus tôt. La Nasa souhaite ensuite lancer environ une mission par an. «On aura des vols pour des astronautes européens, clairement moi et mes collègues on va regarder ça avec beaucoup d’attention et puis on va s'imaginer dans cette capsule», a-t-il dit.

«Si tout fonctionne, on saura l’année prochaine»

Parmi les astronautes européens, «on est quelques-uns à avoir voix au chapitre» pour «candidater», mais «cela dépendra du directeur général de l'ESA (l'Agence spatiale européenne, ndlr), des pays membres, on verra bien», a-t-il ajouté. «Ce qui est bien, c'est qu'il y aura plusieurs missions (...), on a un programme qui va être durable(...)


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