Thomas Pesquet révèle avoir discuté avec Stromae de son burn-out

L’astronaute français Thomas Pesquet a pu appeler le chanteur belge Stromae depuis l’espace pour discuter santé mentale.

L’astronaute français Thomas Pesquet a pu appeler le chanteur belge Stromae depuis l’espace pour discuter santé mentale. Photo d’illustration.
LUDOVIC MARIN / AFP L’astronaute français Thomas Pesquet a pu appeler le chanteur belge Stromae depuis l’espace pour discuter santé mentale. Photo d’illustration.

PEOPLE - Une discussion personnelle entre deux célébrités, depuis l’espace. À l’occasion de la publication de son livre autobiographique Ma vie sans gravité, l’astronaute français Thomas Pesquet était invité ce mercredi 18 octobre sur le plateau de C à vous sur France 5. Alors qu’il est interrogé sur sa relation à la célébrité, le Normand bien aimé des Français a raconté une anecdote personnelle.

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« Depuis la station spatiale, la NASA et l’agence européenne nous permettent d’appeler des personnalités », explique-t-il avant de déclarer : « j’ai appelé Stromae, déjà parce que j’aime bien ce qu’il fait, et parce que j’avais vu une vidéo où il parlait de son burn-out et de sa relation avec la célébrité »

L’astronaute explique que l’artiste belge « avait cette espèce de culpabilité parce qu’il vit de l’amour des gens : c’est très positif, mais en même temps, ça lui pèse énormément », résume-t-il. Stromae a de nombreuses fois évoqué, en interview comme en chanson son rapport à la santé mentale, en lien à la fois avec sa maladie et sa célébrité. L’an dernier, il confiait avoir sérieusement songé à mettre fin à ses jours lors d’une performance artistique au journal de 20 heures, présentant son son titre « L’Enfer ».

« Je n’aime pas dire non »

« Très honnêtement, ça m’a fait un peu écho », souffle Thomas Pesquet. L’astronaute a ensuite expliqué avoir été sollicité de toute part après sa première mission.

« Je n’aime pas dire non », a-t-il ensuite confié. « J’aime bien faire plaisir et toutes les bonnes causes du monde m’ont demandé de les aider. Dieu sait qu’il y en a : les enfants malades, l’environnement, des choses qu’on ne peut pas refuser… Mais on ne peut pas dire oui à tout le monde ».

L’astronaute européen le plus expérimenté témoigne avoir été proche du burn-out. « Je me suis retrouvé à sacrifier tout mon temps avec mes proches et ma famille. Je revenais d’une mission et de deux ans d’entraînement parce que je n’arrivais pas à dire non et à me protéger. »

Il cite notamment l’exemple d’« une petite fille malade qui demande une vidéo de cinq minutes. Ce n’est que cinq minutes, mais quand il y en a deux cents, ce n’est pas possible. Je me suis retrouvé dans cette situation et je ne l’ai pas très bien vécu ».

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