Thomas Bangalter, l’un des Daft Punk, raconte la galère de jouer avec son casque

Thomas Bangalter était l’invité au micro de Léa Salamé sur France Inter, ce mercredi 5 avril, pour présenter son nouveau projet musical en collaboration avec un chorégraphe français de ballet classique.
Thomas Bangalter était l’invité au micro de Léa Salamé sur France Inter, ce mercredi 5 avril, pour présenter son nouveau projet musical en collaboration avec un chorégraphe français de ballet classique.

MUSIQUE - De l’électronique au ballet classique il n’y a qu’un pas. Thomas Bangalter, l’un des deux membres du groupe mythique français Daft Punk, est en promotion pour son nouveau projet musical, son premier album solo intitulé Mythologies qui sort ce vendredi 7 avril.

Un album instrumental composé pour un ballet classique. Un revirement complet de l’artiste précurseur qui nous avait habitués avec son partenaire Guy-Man à tout autre chose. Entre-temps, le duo Daft Punk s’est séparé en 2021 et Thomas Bangalter a définitivement remisé son casque, signature du duo aussi mythique que contraignante.

« La visibilité était extrêmement réduite dans les casques, on ne voyait rien », a-t-il indiqué sur France Inter, ce mercredi, évoquant notamment un concert compliqué à Bercy.

Le compositeur électro avoue vouloir faire une pause avec tous ces éléments techniques dans le processus de création : « J’ai l’impression depuis longtemps de questionner mon rapport à la technologie, la place de la technologie dans ma vie et dans mon processus créatif. »

Distance avec la technologie

Un questionnement presque philosophique pour celui qui avoue vouloir le plus possible s’émanciper des nouvelles technologies. Quand on arrive à s’y extraire, dans notre quotidien « un environnement calme revient » avance-t-il. Thomas Bangalter avoue même en avoir peur de toutes ces prouesses technologiques « J’ai toujours été fasciné par les machines et la technologie en général, ce que je questionne et qui me fait peur, c’est le rapport qu’on entretient avec elle. »

Alors quand Angelin Preljocaj, un chorégraphe français de danse contemporaine et classique lui a demandé de composer un nouveau ballet, l’artiste n’a pas hésité à répondre positivement. Et ce n’est pas si étonnant. Daft Punk a certes été l’une des références de la French touch mais Thomas Bangalter n’oublie pas d’où il vient. Sa mère et sa tante étaient toutes deux danseuses et son oncle professeur de danse. « Ce projet était un retour vers l’environnement qu’on m’a présenté quand j’étais très jeune », expliquait-il, ce mardi 4 avril sur BBC News.

Ce projet en collaboration avec ce chorégraphe permet à l’artiste à la fois de renouer avec ses passions du passé mais aussi de revenir aux choses simples. Ne plus utiliser par réflexe la nouvelle technologie : « J’aimais l’idée d’écrire de la musique qui ne soit pas amplifiée, qui ne nécessite pas d’électricité », racontait-il sur la BBC News, « c’était juste moi et le papier de notation. »

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