TELE. "Vivant", le "catalogue amoureux" de Yann Arthus-Bertrand

Libellule, aigle royal, mésange bleue, lynx, poulpe… Avec le film "Vivant", le réalisateur Yann Arthus-Bertrand, grâce aux images de 200 vidéastes, donne à voir l’incroyable biodiversité de la France métropolitaine qui compte des dizaines des milliers d’espèces animales. Pour s’émerveiller, mieux la préserver et ne pas nous mettre en danger, nous humains.

Au charmant renard qui fixe son regard sur le spectateur à la fin de "Vivant" (1), "nous devons un immense respect", dit en commentaire le célèbre photographe-réalisateur et fondateur de GoodPlanet Yann Arthus-Bertrand. Message fondamental qu’il adresse à tous les animaux, plantes et tout ce qui vit en France dans les rivières, montagnes, forêts, marécages, et aussi sur le littoral ou en ville... A cette "biodiversité la plus riche de toute l’Europe" dans un pays où l’on trouve "tous les paysages du monde", rajoutait ce militant de l’environnement lors de l’avant-première de son film, réalisé avec Jeremy Frey, lundi 22 mai au Forum des Images à Paris.

Exceptionnel, pas moins de 200 vidéastes ont contribué par leurs images à son élaboration, ce qui en fait un témoignage unique du sauvage près de chez nous ! Avant le goupil, on aura vu gazouiller des ribambelles d’oiseaux, du pipit farlouse à la mésange bleue en passant par les vols de perruches, sa majesté l’aigle royal ou le Grand Tétras amateur de forêts de conifères, ou encore déambuler des ours, des lynx – "notre panthère à nous" - et des genettes (rares et difficiles à filmer). Dans oublier les rats qui finissent d’engloutir nos sandwiches tombés des poubelles. On aura entendu le chant d’une énorme baleine qui peut communiquer avec une congénère "à 1000 kilomètres de distance", entrapercevoir un cachalot qui pousse ses clics à "230 décibels, deux fois plus qu’un avion au décollage", rencontré le poulpe aux 500 millions de neurones et 9 cerveaux.

Ces "voisins chez qui nous habitons"

En découpant ce film en écosystèmes différents (littoral, forêts, ville, sols…), ce sont plusieurs dizaines d’espèces parmi les dizaines de milliers (lire encadré) qui ont pu filmées, parfois dans des conditions acrobatiques : isards ou chamois se retournant sur des parois au-dessus du vide, invisibles bestioles en sous-sol ou grouillant sur un arbre mort – "il n’y a rien de plus vivant qu’un arbre mort", martinets virevoltant au-dess[...]

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