Taylor Swift: un Français condamné pour avoir volé des exemplaires de son album à paraitre

En mission d'intérim dans une entreprise de pressage de disques, cet homme de 43 ans a volé puis revendu dix exemplaires de la réédition de l'album Speak Now, qui doit sortir en juillet. Il a été condamné à huit mois de prison ferme.

Un Français a été condamné à huit mois de prison pour avoir volé puis revendu dix albums de Taylor Swift avant leur sortie officielle. Comme le rapporte le journal Ouest-France, l'homme de 43 ans a profité d'une mission en intérim dans l'entreprise de pressage de disques MPO au Mans pour subtiliser plusieurs exemplaires de la réédition du CD Speak Now de la chanteuse, disponible qu'à partir du 7 juillet prochain.

Souhaitant revendre son butin, l'individu a posté plusieurs annonces sur le site Le Bon Coin. Deux CD trouvent preneurs à 25 euros. Voyant qu'il trouve facilement des acheteurs, l'homme a alors augmenté le prix du disque à 50 euros l'unité et vendu quatre autres exemplaires.

Mais il ignorait que parmi les acheteurs se trouvait une salariée de MPO à qui il a donné rendez-vous pour une remise en main propre de l'album au Mans et qui, se doutant du vol, a contacté la police.

"J'ai des problèmes financiers"

Lors de son audience au tribunal correctionnel du Mans, vendredi 9 juin, l'individu qui a déjà été condamné à 24 reprises pour vol, trafic de stupéfiants, dégradations et escroqueries, a justifié son geste en expliquant avoir des problèmes d'argent.

"J'ai des problèmes financiers, des dettes. Je n’arrivais même pas à me payer à manger le midi. Ma vie est compliquée", a-t-il déclaré selon le quotidien "Ouest-France".

Mais deux disques sont toujours dans la nature ce qui met l'entreprise MPO dans l'embarras vis-à-vis de ses liens avec Universal Music. "Si demain Universal met fin au contrat, c’est notre avenir qui est compromis. Il y a des emplois et des millions d’euros en jeu", a rappelé un représentant de la société de pressage.

L'individu a été condamné à huit mois de prison ferme, dont deux au titre de la révocation d’un sursis prononcé lors d’une précédente condamnation. Une nouvelle audience doit déterminer le montant du dédommagement à verser à MPO pour l'atteinte à l'image de la société.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - La Minute de Taylor Swift