Taux de change : ce qu’il faut savoir avant de partir en expatriation

Quand on part à l’étranger, la question de l’argent se pose forcément à un moment ou à un autre. Où échanger, où retirer de l’argent, quel taux de change sera appliqué, dans quelle devise sera versé mon salaire ? Voici quelques informations indispensables à connaître.

Surveiller le taux de change

Variable en permanence, le taux de change peut être important à surveiller quand on est expatrié. Pour ce faire, plusieurs outils sont à votre disposition :

  • des sites permettant de convertir un montant en euros dans une autre monnaie, comme Xe par exemple ;

  • certains systèmes de carte vous proposent de voir au jour le jour le taux de change qu’ils appliquent et dont vous bénéficierez avec votre carte bancaire : c’est le cas du système Visa.

Où échanger votre argent ?

  • À la banque : si vous voulez arriver sur place avec des espèces, et donc changer de l’argent avant votre départ, vous pouvez vous adresser à une banque en France. Attention cependant, le taux de change est souvent moins avantageux, selon un article d’ABC repris par Courrier Expat. Et selon la monnaie et le montant souhaités, mieux vaut prévenir la banque quelques jours avant.

  • Dans un bureau de change : solution plus avantageuse, sauf dans les aéroports ou près des lieux touristiques, où les taux de change ne seront pas les plus intéressants pour vous.

Sinon, une autre option est d’utiliser votre carte bancaire pour vos paiements ou d’aller retirer directement dans les distributeurs automatiques locaux. Mais ces derniers peuvent appliquer des frais lors de vos retraits. Discutez-en avec votre banque avant de partir.

Le mot d’ordre : anticiper

Les expatriés qui travaillent sont spécifiquement concernés par cette question. Si vous êtes payé en euros, vous ne serez moins impacté par les fluctuations du taux de change et une éventuelle dépréciation de la monnaie locale. En revanche, si vous êtes rémunéré en devise locale, cela pourra complètement bouleverser la valeur de votre salaire et donc votre pouvoir d’achat. Surtout si, en France, il vous reste des crédits à rembourser en euros, des frais de scolarité à payer, etc.

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