« Supersex » : faut-il regarder la série de Netflix sur la vie de la star du X Rocco Siffredi ?

Alessandro Borghi campe un Rocco Siffredi un peu lisse sans aspérité.  - Credit:Netflix
Alessandro Borghi campe un Rocco Siffredi un peu lisse sans aspérité. - Credit:Netflix

En pleine gloire, en 2004, Rocco Siffredi, icône mondiale de la pornographie, annonce qu'il se retire. Peut-on se libérer d'une addiction ? Cette question non posée sert de point de départ à la série Supersex, titre issu d'un magazine de roman-photo érotique que le tout jeune garçon trouve par hasard dans son village des Abruzzes, au bord de l'Adriatique. Sans juger de son potentiel intellectuel, on peut affirmer sans peine que Rocco Tano est un enfant précoce. Le préadolescent éprouve une irrésistible attirance pour la gent féminine, à commencer par Lucia, la fiancée de son frère aîné Tommaso. Dans l'Italie des années 1970, les mœurs se débrident et Rocco devient un adepte du plaisir solitaire, même si sa mamma adorée veut en faire un prêtre.

C'est à Paris, en 1984, où il rejoint Tommaso et Lucia, qui se prostitue pour son mari, que Rocco perfectionne son apprentissage du français et des Françaises. Sur ce nouveau « terrain de jeu », le fougueux jeune homme est repéré dans un club libertin par Gabriel Pontello, une vedette du X, qui l'introduit dans le milieu. Sa carrière est lancée. Il devient une star assez rapidement, sans se soucier outre mesure des jalousies et inimitiés.

Anatomie d'une ascension

Selon la métaphore filée au long des épisodes, bénéficier d'un superpouvoir a un prix, celui de l'amour presque impossible. Le cœur lourd rend la chair triste, mais la monogamie ne sied pas à l'étalon italien – surnom qu'il partage avec Rocky, le boxeur créé pa [...] Lire la suite