Suicide d’une gendarme en 2011 : les zones d’ombre de la mort de Myriam Sakhri

Face à la lenteur de la justice qu'elle dénonce, la sœur de Myriam Sakhri, Nina, s’est tournée vers les réseaux sociaux. Dans une vidéo adressée à Emmanuel Macron et relayée par l’humoriste Rémi Gaillard, la jeune femme revient sur les zones d’ombre qui planent toujours, douze ans plus tard, autour de la mort de la gendarme, retrouvée dans sa caserne de Lyon, le 24 septembre 2011.

« Que s’est-il réellement passé ce jour-là ?, s’interroge la jeune femme. Malgré plusieurs zones d’ombre, la justice a conclu à un suicide en 2012. Myriam était aussi sapeur-pompier et avait connaissance des blessures par balles. Pourquoi se serait-il tiré une balle dans le foie ? Pour agoniser ? »

Des dizaines de questions sans réponse

Elle poursuit : « Pourquoi deux douilles retrouvées sur places ? Pourquoi l’arme est tombée à gauche alors qu’elle était droitière ? Pourquoi un colonel incriminé par Myriam est resté sur les lieux après la découverte du corps ? Pourquoi des éléments de preuve [ont été] détériorés ? Parce qu’elle envisageait de porter plainte contre un colonel et sa hiérarchie ? »

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« Pourquoi les affaires personnelles de Myriam [sont] confisquées depuis plus de 10 ans ? Pourquoi ne pas communiquer le listing de ses appels la veille de sa mort ? Pourquoi des papiers qui disparaissent ? Parce que Myriam avait préparé un dossier de harcèlement ? Pourquoi des scellés qui réappar...


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