Comment Stellantis souhaite profiter des incitations américaines ?

Stellantis met les bouchées doubles. Après avoir installé deux usines de batteries au Canada et dans l'Indiana, aux États-Unis, le groupe pourrait continuer son expansion en Amérique du Nord. Deux autres usines de batteries pourraient sortir de terre au pays de l'oncle Sam.

C'est ce qu'a révélé le PDG du groupe, Carlos Tavares aux journalistes lors de l'inauguration de la première usine de batteries en France, une usine signée ACC (pour Automotive Cell Company, une joint-venture entre Stellantis, Mercedes et TotalEnergies).

Une nouvelle victoire pour les USA ?

La loi américaine sur la réduction de l'inflation, qui encourage le "made in USA" avec des incitations pour la production et l'achat de voitures électriques assemblées aux États-Unis et dotées de batteries fabriquées avec des minéraux extraits sur le Nouveau Continent ou dans des pays ayant conclu des accords de libre-échange avec Washington, pèse de plus en plus sur les stratégies des différents grands groupes automobiles, dont Stellantis.

Carlos Tavares précise que cette nouvelle loi crée des conditions d'investissement "très favorables" aux États-Unis. S'il implante réellement deux usines supplémentaires, le groupe disposera donc de quatre gigafactories en Amérique du Nord, avec l'objectif d'atteindre une production globale de 400 GWh par an d'ici 2030, ainsi que la décarbonisation de toutes les activités du groupe d'ici 2038.

Stellantis, un avenir zéro émission

En ce qui concerne cet objectif de décarbonisation, Stellantis a signé aujourd'hui un partenariat avec Vulcan Energy, une start-up australienne spécialisée dans la production de lithium sans émission, pour lancer un "plan en plusieurs phases"...Lire la suite sur Autoplus