Stellantis : grosse vague de licenciements à prévoir ?

Après la récente grève du secteur automobile aux États-Unis, que Stellantis a plutôt bien géré avec une négociation rapide et un terrain d'entente trouvé tout aussi rapidement avec les syndicats, le groupe franco-italo-américain va sans doute prochainement devoir faire face à une nouvelle grogne.

En effet, Stellantis a récemment informé plus de 3 500 de ses employés aux États-Unis qu'ils pourraient bientôt faire face à des pertes d'emploi, une décision que le constructeur attribue "aux nouvelles normes visant à favoriser la transition énergétique".

Selon une porte-parole de l'entreprise, cette mesure concerne 2 455 employés du site Mack à Detroit (Michigan) et 1 225 du site de Toledo (Ohio).

Moins de licenciements que prévu ?

Cependant, Stellantis a tenu à souligner que le nombre effectif de suppressions d'emplois devrait être "nettement moindre" à Detroit et "un peu moins élevé" à Toledo. Ce plan social vise à ajuster la production de véhicules pour se conformer aux régulations californiennes des émissions, mesurées État par État.

La décision de Stellantis est directement liée à l'adhésion de 13 États américains aux normes définies par le CARB (California Air Resources Board), une agence californienne dédiée à l'amélioration de la qualité de l'air. Ces normes imposent une réduction de la disponibilité des véhicules thermiques chez les concessionnaires, favorisant ainsi les automobiles hybrides et 100 % électriques pour accélérer la transition énergétique.

Le site Mack de Detroit est spécialisé dans la production des modèles Grand Cherokee de la marque Jeep, notamment la version hybride 4xe. De même, l'usine de Toledo fabrique divers modèles Jeep, tels que Gladiator, Wrangler et l'hybride Lire la suite sur Autoplus